Selon la dernière enquête de conjoncture publiée par la FNTR, tous les indicateurs de conjoncture du TRM du premier trimestre 2024, se trouvent au même niveau que pendant la crise sanitaire, soit à un niveau historiquement bas.
Les transporteurs déplorent une chute d’activité et ne prévoient pas d’amélioration au second trimestre. Rappelons que sur l’ensemble de l’exercice 2023, les tonnes-kilomètres affichent un recul de 3 % par rapport à 2022.
Sur les trois premiers mois de l’année, l’incertitude économique ressentie par les sociétés est au plus haut et 58 % des dirigeants sont insatisfaits de leur situation actuelle.
Dans ce contexte, les effectifs du secteur reculent et les difficultés de recrutement diminuent. En janvier 2024, seulement 44 % des transporteurs déclaraient rencontrer des difficultés contre près de 64 % un an plus tôt.
486 entreprises du TRM ont fait l’objet d’une procédure collective
Face aux incertitudes, les chefs d’entreprises réduisent fortement leurs investissements, qui restent très en deçà de leur niveau moyen et concernent essentiellement des renouvellements de parc.
Toujours au premier trimestre 2024, le cabinet Altares souligne que 486 entreprises du TRM ont fait l’objet d’une procédure collective (liquidation, redressement judiciaire, sauvegarde), ce qui correspond à une progression de 33,9 % par rapport à la même période en 2023. A titre de comparaison, la hausse en France est de 19 %, tous secteurs d’activités confondus.
transportinfo.fr
Le transport, c'est le marqueur de l'économie, si il y a des défaillances dans le métier, c'est parce que le pays est mal géré et que les gens n'ont pas assez confiance pour consommer, parce qu'ils n'ont plus les moyens de consommer et bien sûr les suites des décisions insensées de confinement pendant la COVID-19 que les entreprises qui ont contacté le PNG payent maintenant.