Ce n'est donc plus seulement un sentiment, comme celui de l'insécurité. Celui de ne plus être vraiment dans son pays quand, en traversant sa ville, on n'a pas une seule fois entendu parler français. Nous sommes des millions à en faire l'expérience quotidiennement, que ce soit dans une sous-préfecture de la France périphérique, une grande métropole ou une banlieue, bien sûr. Et cette expérience, relatée par François-Olivier Giesbert, il y a deux ans, sur le plateau de C ce soir, lui avait valu les remontrances de Laure Adler et le verdict implacable : « Vous êtes blanc, quoi ! » Souvenez-vous, il avait osé constater ce qu'il sera peut-être un jour interdit d'exprimer : « J’habite Marseille, capitale française du cosmopolitisme, ville-monde où je me sens chez moi. Mais souvent, quand je me rends à pied à la gare Saint-Charles en passant par la Canebière, j’ai le cœur serré parce que je n’ai entendu presque personne parler français. Que va-t-il arriver à notre langue ? ».
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J'ai pu le constater par moi-même, il y a des sociétés où il n'y a plus de Français ou en tout cas plus de Français hors des bureaux.
Ils ont tellement l'habitude de parler arabe qu'ils en oublient de parler français lorsque quelqu'un d'une autre nationalité que la leur arrive, bien des fois, on m'a accueilli dans cette langue que bien sûr, je ne parle pas.
Ils parlent arabe, ils écoutent la télé en arabe, ils vont au pays en vacance, ils s'habillent comme au pays, bref, ils n'ont absolument rien de Français si ce n'est parfois des papiers qui disent qu'ils le sont.
C'est ça le grand remplacement et ça ne date pas d'aujourd'hui, j'ai pu le constater et ça empire de mois en mois.