J’avoue ne pas comprendre cet acharnement à accuser l’État hébreu de génocide. 30 000 victimes collatérales, toujours trop nombreuses, ne feront jamais un génocide, puisqu’il n’y a aucune volonté d’Israël de détruire une population selon une opération programmée. Les trois génocides reconnus par l’ONU sont celui de la Shoah, le génocide arménien perpétré par les Turcs et celui des Tutsis au Rwanda. Mais évidemment, il y en a d’autres dont les médias ne parleront jamais.
Celui des Indiens d’Amérique exterminés, celui des Aborigènes d’Australie, le génocide vendéen que notre République exemplaire n’a jamais reconnu, celui du peuple cambodgien perpétré par les Khmers rouges de Pol-Pot. Et que dire des deux villes japonaises vitrifiées sous le feu nucléaire par la plus grande démocratie du monde ?
Assez d’hypocrisie. Qualifier de génocide les morts collatérales du conflit à Gaza est une insulte aux millions de victimes des véritables génocides programmés au cours de l’histoire. N’utilisons pas abusivement le terme de génocide.