Le 21 septembre 2023, le quotidien Le Monde publiait un article montrant que les médias français sont partagés entre crainte et volonté d’utiliser avec parcimonie l’Intelligence Artificielle (IA). Cela concerne l’Intelligence Artificielle (IA) génératrice d’images ou de textes, à l’image de ChatGPT par exemple.
Utiliser avec parcimonie ?
Tout est loin d’être parfait dans le meilleur des mondes de l’Intelligence Artificielle (IA)…
…mais cela évolue vite, très vite
Utiliser avec parcimonie ?
Certains médias sont particulièrement enthousiastes. Il en va ainsi de Brut, média entièrement vidéo, qui verrait une véritable chance en l’utilisation de l’Intelligence Artificielle (IA). Il s’agit même de l’opinion de l’un des cofondateurs de Brut, Guillaume Lacroix, lequel serait persuadé que tester cette technologie offrirait « un formidable outil de création à condition qu’il soit au service de l’information ». Mais comment demeurer entièrement « au service de l’information » en un tel domaine quand des médias secondaires ou de faux médias américains ou du Proche-Orient ont déjà diffusé il y a plusieurs mois de faux journaux télévisés avec de faux journalistes déjà très réalistes ? Il n’empêche que Brut veut s’essayer à l’Intelligence Artificielle et que le journaliste Nicolas Nerrant a été chargé de créer des vidéos d’information en s’appuyant sur diverses Intelligences Artificielles (IA). Dès ce mois d’octobre, Brut devrait expérimenter la traduction par Intelligence Artificielle, un logiciel tel que HeyGen permettant de « cloner les voix et de synchroniser les mouvements des lèvres » des journalistes. Objectif ? Se développer à l’étranger. La direction de Brut assure que les contenus seront clairement identifiables et validés.
Cette conception favorable ne concerne d’ailleurs pas que des médias français puisque, d’après Le Monde, le média suisse Heidi.news utilise déjà l’Intelligence Artificielle (IA), autrement dit des algorithmes, pour l’écriture mais aussi le tri et l’organisation de l’information. Dans le même temps, le New York Times recrute « un rédacteur en chef chargé de l’Intelligence Artificielle (IA) générative ».
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Un peu d'intelligence dans le monde des médias français ne serait pas du luxe.
Plus sérieusement on peut comprendre que les médias ne soient pas chaud pour l'intelligence artificielle, d'ici peu de temps, les chatboot seront capables d'écrire toutes sortes d'articles bien mieux qu'un journaliste et probablement bien mieux informé.
Nous somme à l'aube d'une révolution, mais nous n'en avons pas conscience.