Avec des mines de conspirateurs « informés », l’entourage du président de la République a tenté d’entretenir le suspense à propos d’une « initiative politique d’ampleur ». La montagne a accouché d’une souris : une « conférence sociale ». Et comme pour tenir en haleine un peuple lassé de ces bouffonneries, M. Véran a indiqué que l’idée d’un référendum et même d’un « préférendum » était sur la table ! Rien ne nous aura été épargné, y compris les néologismes vaseux de communicants. Il faut bien tenter d’intéresser le peuple à une mauvaise farce politique qui ne fait plus rire personne.
La réalité est que « les princes qui nous gouvernent » ressemblent de plus en plus à des lapins surpris par le faisceau des phares d’une automobile. Tétanisés et dépassés par l’ampleur des problèmes auxquels ils doivent faire face, qu’ils ont souvent contribué à créer eux-mêmes, ils ne savent à quel saint se vouer. L’art du gouvernement leur est étranger. Leur seule science est d’accumuler règles, contraintes et impôts sur le pauvre peuple qui n’en peut plus et de distribuer allègrement des aides et subsides qui entretiennent un dangereux état d’assistanat permanent. Le « foot » et les « allocs » ont remplacé le pain et les jeux de la Rome en déclin. Ces gens, s’ils savent se faire élire, ne savent pas gouverner. La phrase de Napoléon - « Les règlements sont faits pour les médiocres et les indécis ; rien de grand ne se fait sans l’imagination » - leur est si véridiquement cruelle.
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Le problème pour les gouvernants, et pas que pour la France, c'est qu'ils ont une idéologie du mondialisme et de l'européisme à respecter et que cette idéologie est rejetée par de plus en plus de gens.
Ils sont coincés et ne savent pas comment s'en sortir, alors ils font marcher la planche à billets, mais le problème c'est qu'il y a une fin à tout et qu'on arrive au bout du système.
Les élections à venir dans tous les pays d'Europe et aux USA vont être très intéressantes à suivre.