par Michel Mer 5 Juil - 16:06
C'est précisément ce que beaucoup pense, du reste je ne prétends pas connaître vraiment l'assassin, cependant il y a bien trop d'incohérence dans ce dossier.
Les époux ayant poursuivi Ranucci sont incapable de le reconnaître lors du tapissage au poste de police, première chose étonnante.
La deuxième fois, pareille, ils ne le reconnaissent absolument pas, mais à la troisième convocation, là ils reconnaissent Ranucci, là très grave la police le présentera seul, ce qui est strictement interdit par la loi.
Ensuite, le garagiste qui lui a vu la petite fille monter dans la voiture affirmera que c'est une Simca 1100 grise et non une Peugeot 304 coupé, donc deux portes, j'ajoute un garagiste est tout à fait crédible car se tromper sur la marque d'une voiture serait étonnant, qui plus est jamais il ne reconnaîtra Ranucci du fait d'avoir bien vu la petite monter dans cette voiture.
Pire, pourquoi ce garagiste n'a JAMAIS été entendu lors du procès ?
Le frère Jean de la petite fille affirme également sans s'être concerté avec le garagiste, il s'agit d'une Simca 1100 grise, là encore jamais entendu au procès, étonnant quand même et de plus lui également ne reconnaîtra jamais Ranucci l’ayant aussi vue de très près.
Autre chose, le fameux couteau à cran d'arrêt ne sera JAMAIS analysé et pourtant des taches brunâtres pouvant être du sang son visible, pire celui-ci sera détruit par l'Armée Français, seule élément manquant dans les scellés puisque ceux-ci existent toujours, toujours aussi étonnant.
Là où la justice aurait pu être certaine ou pas, c'est le sang retrouvé sur un pantalon se trouvant dans le coffre de Ranucci, c'est seffectivement du sang identique à la petite fille mais Ranucci avait le même.
Seulement, si la justice avait demandé à connaître le Rhésus tout aurait pu basculer car la petit fille avait ke Rhésus + Positif et très courant, par contre Ranucci lui était du Rhésus - Negatif et là très rare, seul 7 % de Français en ont.
J'ajoute que deux avocats reprennent l’enquête, Maître Antonin Lévy et Daniel Soulez Larivière qui eux vont chercher à connaître le Rhésus de la petite fille, la clef du mystère se trouve peut-être là, j'ai bien dit peut-être.
Voila en l’occurrence pourquoi j’ai de sérieux doutes sur ce dossier, entre parenthèse, beaucoup de journalistes et consorts de l’époque avaient déjà condamnés Patrick Dills, et heureusement pour lui, la peine de mort était abolie, cependant l’État lui a supprimé tout de même 15 ans de sa vie.
La Vox Populli de l'époque avait était plus forte que tout hélas, donc effectivement le doute persiste et au risque de me répéter, j’ai de gros doute, même si ce n’est nullement des preuves je le conçois.