La Première ministre Elisabeth Borne a sifflé mercredi la fin des débats sur la première partie du budget 2023 à l'Assemblée en dégainant l'arme décriée du 49.3, pour la première fois du second quinquennat d'Emmanuel Macron, et sans doute pas la dernière.
"J'engage la responsabilité de mon gouvernement pour la première partie du projet de loi de finances pour 2023", a déclaré la cheffe du gouvernement dans un hémicycle bouillonnant, sous les applaudissements des macronistes et la réprobation bruyante des oppositions.
Riant pour certains quand Mme Borne a dit avoir "fait le choix du dialogue", les députés de la Nupes ont immédiatement quitté la séance sans attendre la fin du discours. La députée insoumise Mathilde Panot a aussitôt annoncé que la coalition de gauche (LFI, PS, PCF, EELV) avait déposé une motion de censure, face à un macronisme "devenu un autoritarisme".
Les RN en feront de même jeudi, a affirmé le député Jean-Philippe Tanguy, expliquant vouloir d'abord "prendre le temps de choisir les bons mots".
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L'aveu de faiblesse du gouvernement est tombé, comme ce gouvernement ne veut pas dialoguer ni entendre la voix des représentants du peuple, il passe en force avec la violence accoutumée qu'ont les membres de ce gouvernement sous les ordres de Macron.
49.3, réquisitions, violence dans les rues et verbales, attestation, pass sanitaire, chaos, c'est à peu près tout ce que l'histoire retiendra de Macron et des heures noires pour la République.
Courage les L.R.E.M., ce n'est que le début du quinquennat, il ne reste que quatre ans et demi à tenir comme ça.