L'éviction vendredi du patron de la police judiciaire pour le sud de la France, au lendemain d'une action de ses troupes contre la réforme de la PJ, a suscité l'indignation générale d'une institution habituellement taiseuse, faisant descendre des centaines de policiers dans la rue.
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L'art et la manière de faire des réformes et de se mettre tout le monde à dos !
Au moins avec le gouvernement Macron, on sait très vite où on en est, on déplaît un tant soit peu aux cadres du régime et on se retrouve viré sous 48 h.
Pourtant, Macron se dit un homme de dialoguer et de consensus, on voit là tout, le dialogue et le consensus, tu n'es pas d'accord, tu le fais savoir, tu dégages.
Plus inquiétant quand même, c'est la réforme en elle-même.
Le projet prévoit de placer tous les services de police d'un département --renseignement, sécurité publique, police aux frontières (PAF) et PJ-- sous l'autorité d'un seul Directeur départemental de la police nationale (DDPN), dépendant du préfet.
Ce qui veut dire que le Préfet aura tous les pouvoirs et surtout, il pourra orienter les enquêtes sur telles personnes et pas sur d'autres.
Tous les régimes autoritaires s'appuient sur la police, visiblement ce gouvernement, à la ferme intention de devenir un gouvernement autoritaire.