Marine Le Pen a promis dimanche d'imposer de "gré ou de force" l'actuelle crise de l'énergie au programme du Parlement, lors d'une visite dans son fief d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) où elle a fait sa rentrée politique.
Avertissant de "rationnements, restrictions, délestages, pénuries" à venir en raison de difficultés à s'approvisionner en gaz et à produire de l'électricité, elle a regretté que le Parlement ait rejeté sa proposition de session extraordinaire sur l'énergie.
"C'est un sujet essentiel immédiat mais on nous met, nous députés, au chômage technique", a-t-elle souligné. Elle a fustigé le "gadget" que constitue selon elle le Conseil national de refondation (CNR), constitué jeudi par M. Macron et "quelques uns de ses copains pour faire mine de s'intéresser au sujet".
Elle a martelé que le RN mettrait le sujet de "l'explosion du prix de l'électricité" au coeur du débat parlementaire "de gré ou de force".
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Et elle a raison, le gouvernement rejette sur le conflit en Ukraine la terrible inflation que nous subissons et les graves conséquences qu'il ne manquera pas d'y avoir cet hiver et elle a raison de vouloir remettre le débat à l'Assemblée nationale, là où sont les élus du peuple et ne pas se préoccuper du gadget à Macron.
La dernière petite phrase pour Zemmour, n'est sûrement pas anodine, elle sait que les Européennes approchent et qu'il faudra trouver des alliances au Parlement européen.