A une semaine du premier tour, la campagne des législatives plutôt atone a été secouée dimanche par l'élimination de Manuel Valls, soutenu par la macronie qui espère conserver la majorité malgré la pression de l'alliance de la gauche derrière Jean-Luc Mélenchon.
"Je prends acte des résultats (...) Si la dissidence et la division ont semé la confusion, je ne peux pas ignorer mon score et le fait que ma candidature n'a pas convaincu", a-t-il dit sur Twitter, avant même que les résultats officiels ne soient publiés par le ministère des Affaires étrangères.
"Il m'appartient lucidement d'en tirer les conséquences", a-t-il écrit, avant d'appeler à faire barrage au deuxième tour au candidat de la Nupes, Renaud Le Berre, arrivé en tête selon sa formation, dans cette cinquième circonscription des Français de l'étranger, qui regroupe l'Espagne, le Portugal, Monaco et Andorre et compte environ 120.000 électeurs inscrits.
"Adieu Twitter...", a-t-il ajouté, avant de vraisemblablement fermer son compte qui n'était plus accessible dimanche soir.
Plusieurs membres de l'alliance à gauche Nupes et en particulier de LFI se sont immédiatement réjouis de la nouvelle, relayant sur Twitter, comme le numéro 2 de LFI Adrien Quatennens, une photo de Jean-Luc Mélenchon et d'autres parlementaires brandissant des pancartes "Bon débarras".
"Adios Manuel Valls". "La gauche est en effet irréconciliable avec le néolibéralisme, le macronisme, le 49-3 et la trahison", a twitté le maire écologiste de Grenoble, soutien de la Nupes, Eric Piolle.
actu.orange.fr
La bonne nouvelle, c'est que ce type qui a bouffé à tous les râteliers soit éliminé et probablement discrédité pour longtemps, la mauvaise c'est que ce soit un candidat de la N.U.P.E.S. qui soit en tête, j'espère que les électeurs de cette circonscription feront barrage.