Les prix du gazole, super SP 95 et super SP 95-E10 1, vendus dans les stations-service françaises sont nettement repartis à la hausse la semaine dernière. Une hausse des prix des carburants accentuée par le projet d'embargo européen sur le pétrole russe, défendue par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
La valse des étiquettes continue dans les stations-service.
Les prix des carburants routiers ont nettement augmentés la semaine dernière, dans le sillage des cours du brut, selon des chiffres du ministère de la Transition écologique arrêtés vendredi 6 mai et publiés lundi 9 mai.
Le litre de gazole, carburant le plus vendu en France, valait en moyenne 1,9438 euro le litre, en hausse de 6,23 centimes par rapport à la semaine précédente. Le litre de super SP 95 a pour sa part atteint 1,8658 euro (+6,35 centimes) et celui de super SP 95-E10 1,8233 euro (+6,10 centimes).
Avant le début de l'invasion russe en Ukraine, les prix à la pompe étaient déjà orientés à la hausse et battaient des records, sur fond de reprise économique mondiale et d'extractions de pétrole toujours limitées des grands pays producteurs. L'offensive russe a poussé les cours du brut à des sommets.
Après avoir dépassé les 2 euros le litre courant mars, les prix des principaux carburants avait nettement reculé, notamment grâce à la remise de 15 à 18 centimes TTC par litre à la pompe mise en place par le gouvernement.
Une hausse tirée par le projet d'embargo du pétrole russe
Mais cette tendance à la hausse des prix des carburants a de nouveau été accentuée récemment par le projet d'embargo européen sur le pétrole russe. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen se rend lundi 9 mai en Hongrie pour discuter avec Viktor Orban de "la sécurité d'approvisionnement énergétique de l'Europe", a annoncé son porte-parole.
Budapest bloque le projet d'embargo car ce pays enclavé et dépendant de ses achats de pétrole à la Russie, demande à ses partenaires de l'UE des garanties sur ses approvisionnements, condition pour donner son accord à un sixième paquet de sanctions contre la Russie comprenant un arrêt des achats de pétrole à ce pays.
La proposition soumise mercredi 4 mai aux Vingt-Sept prévoit un arrêt des importations de pétrole brut russe dans les six mois et des produits raffinés, notamment le diesel, d'ici à fin 2022. La Hongrie, la Slovaquie, la République tchèque et la Bulgarie, qui demandent une dérogation, représentent "un faible pourcentage" des achats européens de pétrole, a souligné la Commission. L'unanimité des Vingt-Sept est requise pour l'adoption des sanctions contre Moscou.
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Vu le nombre de voitures que je vois sur la route dont les conducteurs ne conduisent pas à l'économie, ils ont raison d'augmenter, je dirais même qu'il n'est pas assez cher encore.
Orban à raison de refuser l'accord, il va pouvoir négocier le retrait des sanctions imposées par l'U.E. pour, paraît les lois liberticides qu'il a édicté.
Vous pariez qu'on ne a plus rien entendre à propos de la loi interdisant de parler de l'homosexualité en Hongrie ?