Derrière Emmanuel Macron, la bataille se resserre entre les candidats potentiels ou déclarés.
Ce n'est qu'une photographie de l'opinion de fin septembre, mais ses résultats font réagir. Un sondage publié mardi 28 septembre donne Marine Le Pen, en net recul à 16% des intentions de vote à la prochaine élection présidentielle.
Selon cette étude, la présidente du Rassemblement national est désormais talonnée par Eric Zemmour, qui fait durer le suspense sur sa candidature (13 à 14%).
Dans cette 15e vague du baromètre Harris Interactive pour Challenges, la finaliste de la dernière élection présidentielle, candidate déclarée à l'Elysée, poursuit sa baisse, comparé à de précédentes vagues qui lui donnaient 28% début juin, et encore 24% fin août. Selon cette étude, elle est menacée par Eric Zemmour, polémiste omniprésent dans les médias avec des positions très à droite et qui ne fait plus mystère de sa volonté de se présenter à la présidentielle en avril 2022.
Si Xavier Bertrand ou Valérie Pécresse représenteront la droite traditionnelle, il est donné à 13% au premier tour et même à 14% si c'est Michel Barnier qui obtient l'investiture de LR. Marine Le Pen est à 16% dans les trois cas de figure. Emmanuel Macron obtiendrait entre 23 et 26% des intentions de vote. Au second tour, Emmanuel Macron serait réélu avec 54% des voix, le total de Mme Le Pen (46%) restant stable, dans la même fourchette depuis mars (entre 45 et 47%). A droite, Xavier Bertrand (14%) devancerait Valérie Pécresse (12%) et Michel Barnier (8%). A gauche, le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon obtiendrait 13% des voix, la socialiste Anne Hidalgo 7% et l'écologiste Yannick Jadot 6%, loin devant Arnaud Montebourg (2%).
Eric Zemmour poursuit sa progression depuis le 8 septembre, lorsque sa candidature avait été testée pour la première fois (7%). Les deux tiers des électeurs potentiels d'Eric Zemmour (66%) se rallieraient à Mme Le Pen au second tour, contre 7% à Emmanuel Macron et 27% de votes blancs, nuls ou d'abstention.
Ces votes non exprimés seraient majoritaires chez les électeurs de Yannick Jadot (64%), Xavier Bertrand (53%) et Jean-Luc Mélenchon (50%) au premier tour. Les intentions de vote ne constituent pas une prévision du résultat du scrutin. Elles donnent une indication des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.
Enquête réalisée en ligne du 24 au 27 septembre auprès d'un échantillon de 1.379 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, dont 1.048 inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur des intentions de vote entre 1,4 et 3,1 points.
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Que M. Le-Pen soit à la peine n'est pas étonnant, beaucoup d'électeur et de sympathisant sont des gens déçus de L.R. qui ne présente que des candidats centristes, une offre entre le R.N. et L.R ne peut que séduire ce genre d'électeur.
Pour peu qu'il ait préparé un bon programme économique, social et qu'il dise ce qu'il veut faire avec l'Europe, Zemmour peut tailler des croupières au R.N. et changer la donne d'autant que la France se droitise de plus en plus et qu'il faut bien reconnaître que M. Le-Pen, on ne sait plus trop si elle est à droite ou à gauche.