Le parti islamiste PJD, à la tête du gouvernement marocain depuis une décennie, a subi une spectaculaire déroute, au profit de partis libéraux considérés comme proches du palais royal, lors des élections législatives mercredi dans le royaume maghrébin.
Le Parti de la justice et du développement (PJD, islamiste modéré) s'effondre, passant de 125 sièges dans l'assemblée sortante à 12, a indiqué le ministre de l'Intérieur Abdelouafi Laftit, durant un point presse.
Il arrive loin derrière ses principaux rivaux, le Rassemblement national des indépendants (RNI), le Parti Authenticité et Modernité (PAM), tous deux de tendance libérale, et le Parti de l'Istiqlal (centre-droit), avec respectivement 97, 82 et 78 (sur 395 députés).
Lire la suite sur : actu.orange.fr
J'ai toujours un peu de mal avec les royaumes ou un homme, de par sa naissance et non sa compétence, peut présider à la destinée d'un pays.
Cela dit, le Maroc est un point stratégique de passage des clandestins, il est donc important que le pays soit stable et qu'il ne soit plus aux mains des islamistes les plus radicaux.