A l'Assemblée Nationale, le ministre de la Santé a ciblé les anti-vaccins en ouvrant les débats sur le projet de loi qui doit étendre le pass sanitaire.
"La liberté, ce n'est pas refuser un vaccin" qui "protège": le ministre de la Santé Olivier Véran a ciblé les anti-vaccins en ouvrant les débats dans l'hémicycle sur le projet de loi qui doit étendre le pass sanitaire et impose la vaccination obligatoire aux soignants, le 21 juillet.
"Les moutons ne sont pas ceux que l'on croit"
L'examen s'est ouvert dans une ambiance tendue avec une kyrielle de rappels au règlement alors que plus de 1.100 amendements ont été déposés pour une séance qui s'annonce très longue. "Les moutons ne sont pas ceux que l'on croit", a déclaré le ministre qui a rendu hommage au "pays qui tient bon", à la majorité de Français qui "ne vocifèrent pas".
"J'aimerais dire à cette majorité de Français tout mon soutien quand il se trouvera à leur table un oncle ou une tante qui vantera les mérites de la médecine ayurvédique ou de la soupe aux pissenlits pour protéger du virus", a-t-il ajouté.
Une France divisée
"Cette majorité de Français ne se reconnaît pas dans l'indécence devenue commune par le jeu des réseaux sociaux" ou dans "la défiance érigée en principe de vie", a-t-il complété dans une féroce charge visant les anti-vaccins.
"La liberté, ce n'est ni se soustraire aux impôts, ni rouler à contresens sur l'autoroute, ni fumer au restaurant, ni refuser un vaccin qui me protège autant qu'il protège les autres", s'est exclamé le ministre.
Vivement contesté dans la rue par une frange de l'opinion, le projet de loi traduit les annonces du 12 juillet d'Emmanuel Macron, de l'obligation vaccinale pour les soignants au pass sanitaire (prouvant la vaccination complète, un test négatif récent ou l'immunisation) pour l'accès aux cafés, restaurants et trains à partir de début août.
Projet de loi adopté en fin de semaine
Il doit être adopté pour la fin de la semaine. Un vrai sprint législatif qui irrite les oppositions parlementaires.LR, LFI, PS et PC ont dénoncé les conditions du débat alors que plus de 1.100 amendements ont été déposés en séance. C'est une "mascarade", a critiqué Ugo Bernalicis (LFI).
"Nous entamons une course contre-la-montre", a justifié la présidente de la commission des Lois, Yaël Braun-Pivet. Les députés ont adopté au petit matin le texte en commission après douze heures de débat et l'examen de quelque 600 amendements.
actu.orange.fr
Je dirais presque pauvre Véran, son maître gribouille un projet de loi inapplicable, pas budgété, très mal fait et qui ne servira à rien si ce n'est à ruiner un peu plus la France et le voilà en première ligne, à défendre bec et ongles un truc complètement indéfendable qui va lui faire mettre à dos, la population, les députés, l'opposition, et même les moutons qui se sont fait vacciner le couteau sous la gorge.
Il n'emploierait pas cette morgue, cette condescendance, je le plaindrais presque, mais je serais content qu'il disparaisse avec son maître lors des prochaines élections.
On notera que Darmanin, plus malin ne fait pas beaucoup de bruit, il attend de voir comment le vent tourne pour se positionner.