Noa est l’une des rares « escort girls » à évoquer son métier dans la presse. Interrogée par HLN, elle qualifie les hommes de « tigres sauvages » en cette fin de crise sanitaire du Covid-19.
Noa est une escorte girl haut de gamme. La jeune femme, âgée de 26 ans et originaire de Kruibeke, possède un site où chaque personne désirant ses services peut la contacter. La Belge s’est exprimée sans langue de bois auprès de HLN.
Tout d’abord, elle se veut catégorique : on ne discute pas avec les prix. « Je demande 300 euros de l’heure, 1 500 euros pour 8 heures, 2.000 euros pour 12 heures et 4 000 euros pour 48 heures. Un trio avec une copine sexy est possible, mais pour au moins 2 heures et à partir de 1 000 euros. En fait, beaucoup de choses sont possibles. Tant que les clients paient 200 euros de plus pour chaque fantasme supplémentaire », détaille-t-elle à nos confrères flamands.
Capture Noa-Aliya.com
La crise sanitaire a eu un impact sur sa vie financière, elle qui prétendait gagner entre 15.000 et 18.000 euros par mois avant le Covid-19. Pourtant, son téléphone n’a pas cessé de sonner lors des différents confinements.
Atteinte de problème cardiaque et faisant donc partie du groupe à risque, Noa n’a pas osé pratiquer ses activités de manière normale. Elle s’est donc tournée vers le sexe via webcam ou via ses clients réguliers : « Après le premier confinement, j’ai commencé à avoir des relations sexuelles avec mes clients réguliers. Tu es toujours une femme, n’est-ce pas. Même si je suis payée pour le sexe, j’aime vraiment ça. Huit fois sur dix, j’ai aussi un orgasme quand j’ai des relations sexuelles avec un client ».
Depuis le 9 juin, les travailleuses du sexe ont pu reprendre leur travail dans des conditions très strictes. Et pour le moins que l’on puisse dire, c’est que ces messieurs ont très envie d’assouvir leurs besoins. « Rien qu’en juin, j’ai reçu 394 demandes de nouveaux clients via mon site Web. C’est de la folie. Jamais vécu cela auparavant (…) Ce qui me frappe le plus, c’est que les hommes sont plus vifs que d’habitude. Ce sont exactement des tigres sauvages ».
Noa attend aujourd’hui la reprise complète des voyages à étranger pour y donner des prestations. Elle regrette également l’annulation du festival « Tomorrowland », où elle est bookée… depuis des années.
sudinfo.be
Au moins c'est plus clair qu'en France, c'est une travailleuse du sexe, elle dit ce qu'elle gagne, ce qu'elle fait, etc. ce ne sont pas des choses plus ou moins honteuses et cachées comment France.
Les commentaires sont assez amusants à lire aussi.