Après des "actes de violences répétés" ces six derniers mois, Karl Olive a fait voter lundi soir la suppression de certaines aides municipales pour "responsabiliser les familles des délinquants".
"Très à cheval sur la réciprocité entre droits et devoirs", le maire de Poissy Karl Olive, dans les Yvelines, a décidé de suspendre, voire supprimer certaines aides municipales pour "responsabiliser les familles des délinquants".
Adoptée lundi 8 février en conseil municipal à 36 voix sur 39, cette décision fait suite à des "actes de violences répétés" ces six derniers mois, selon la délibération consultée par l' AFP : caillassages de bus, rixes entre jeunes, jets de mortier d'artifice sur les forces de l'ordre ou encore attaque à la voiture bélier et incendie d'un local associatif.
L'élu divers droite vise " la tranche d'âge entre 12 et 17 ans, très virulente", a-t-il expliqué à l 'AFP.
Dans un premier temps, dès le premier rappel à la loi, les aides municipales d'accès aux loisirs seront suspendues voire supprimées en cas de récidive, a précisé l'édile. Certaines bourses accordées aux collégiens et lycéens - entre 100 et 400 euros mensuels par élève - sont également concernées par la décision.
En revanche, ces sanctions ne concernent pas la cantine scolaire, les activités périscolaires et les allocations familiales, pour ne pas "remettre en cause le quotidien vital" des familles, a nuancé le maire, également président de l'association Génération terrain.
Pas une première
Karl Olive espère par cette décision "provoquer une rencontre avec les parents", à l'instar du maire d'Etampes, Franck Marlin, qui a été parmi les premiers à prendre ce type de mesures, en 1998. "A l'époque, ça a fait polémique", reconnaît le maire divers droite qui se félicite toutefois des "50% de réussite" de ce disposif en place depuis plus de vingt ans dans sa commune et qui lui permet d'être en lien chaque mois avec les familles concernées.
Les maires LR de Rillieux-la-Pape (métropole de Lyon) et de Valence avaient pris de telles dispositions respectivement en 2018 et en décembre dernier.
En 2005, le député-maire LR de Draveil (Essonne) Georges Tron avait décidé de suspendre les aides municipales aux familles de jeunes auteurs de violences, au moment où Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, avait relancé le débat sur la suppression des allocations familiales pour les familles de jeunes délinquants.
actu.orange.fr
Ce n'est pas une première, mais c'est bien de le dire aux informations et bien sûr, ça ne va pas assez loin dans la suppression des aides aux familles bien qu'il faut que ça reste gradué.
Au fur et à mesure que la petite racaille fait des co...... on supprime une aide puis l'autre jusqu'à ce qu'ils ne coûtent plus rien à la communauté et lorsque ça arrive, interdiction aux associations d'aider ces gens-là sous peine de restriction des subventions municipales.
Là encore, il devrait y avoir beaucoup plus de Maire qui fassent ça, ça réduirait un peu la délinquance et si ce n'est pas le cas, au moins ça réduirait le budget des communes et l'argent des contribuables serait fléchés vers d'autres budgets ce qui serait un bien et plus juste parce que pour les victimes, c'est double peine, ils ont été agressé et en plus, ils payent des impôts pour engraisser ces gens-là.