Le sénateur Sébastien Meurant a été censuré par Twitter suite à un message dénonçant l’islamisme conquérant. Il dénonce cette atteinte à la liberté d’expression exercée par les GAFAM se substituant à la loi française.
Vous avez décidé de porter plainte au pénal contre Twitter après avoir dû retirer un message sur l’islamisme conquérant. Pouvez-vous nous expliquer ?
Juste avant Noël, je me rendais auprès d’un maire de mon département dans le Val-d’Oise. Sur le chemin, ma route a croisé une femme complètement voilée et gantée en burqa. C’était au lendemain des insultes antisémites contre une des Miss France. On avait pu entendre les ministres de ce gouvernement condamner, bien entendu, ces insultes racistes. J’ai donc montré qu’en France, dans une petite ville tranquille du Val-d’Oise, l’islamisme conquérant se promène dans nos rues en toute impunité. Au lieu de parler, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin devrait agir, car se promener de cette manière, c’est enfreindre la loi. Cet accoutrement symbolise évidemment une volonté de non-intégration et une volonté de revendication politique. J’aimerais entendre les féministes et tous ceux qui défendent l’égalité de la femme et de l’homme. Quelle n’a pas été ma surprise de me voir coupé par Twitter.
Concrètement, les GAFAM se substituent à la Justice française…
Très rapidement, j’ai reçu des dizaines de menaces et de messages d’insultes. J’ai peut-être été signalé à Twitter ou peut-être que Twitter a coupé mon expression. Je n’en sais rien, puisque je n’ai eu aucun contact avec Twitter. Je suis un citoyen parlementaire qui a mis le doigt sur quelque chose de grave. Le président de la République parle aussi de l’islamisme et du séparatisme. La censure s’exerce par les GAFAM et, en l’occurrence, Twitter. C’est un sujet grave de liberté d’expression et de démocratie.
Y a-t-il un problème avec l’exclusion du réseau de l’ex-président américain, Donald Trump ? Un camp politique qui n’aurait pas accès à Twitter serait-il discriminé par rapport aux autres camps politiques qui, eux, utiliseraient le réseau social ? Bref, y a-t-il un problème majeur à ce niveau qu’il conviendrait de résoudre ?
Vous mettez le doigt sur quelque chose d’extrêmement important. ou Facebook peuvent s’assimiler, en l’occurrence, à un service public. On peut s’apercevoir, en Europe, que les comptes des candidats aux élections avaient été fermés. Cela porte atteinte à la démocratie. Ces comptes n’ont pas été fermés parce qu’ils enfreignaient les lois du pays mais enfreignaient les règles de Twitter.
J’ai pu constater, récemment, en Pologne et en Hongrie, que les gouvernements réfléchissaient à réglementer les comportements de ces GAFAM. C’est également ce que je demande en France. J’ai demandé à ce gouvernement d’arrêter de parler et plutôt d’agir. Twitter est une entité américaine, en l’occurrence internationale, c’est dire la puissance de ces entreprises. Elles pèsent en Bourse plus que le PIB de beaucoup de pays. Je crois que Facebook a dépassé le PIB français. Il est urgent de ne pas laisser le pouvoir à ces entités privées. J’attends que tous les républicains se mobilisent pour dire qu’en France, ce n’est pas à Twitter de donner la possibilité de s’exprimer, mais c’est à l’État français de dire qui a le droit et qui n’a pas le droit de parler, et dans quelle mesure on a le droit de parler.
La loi est bafouée. Le 22 décembre, le président des États-Unis, la première puissance mondiale, a vu, lui aussi, son compte restreint ou supprimé. C’est vous dire si la puissance de ces entités capitalistiques pose problème pour l’exercice de la démocratie. C’est un vrai sujet de droit.
bvoltaire.fr
Et ce Sénateur n'est même pas du R.N. d'après ce que j'ai compris et il met la lumière sur deux gros problèmes dans le pays le premier étant les femmes voilées malgré l'interdiction en France et surtout le fait que des réseaux sociaux étranger se permettent d'interdire les gens de s'exprimer librement.
Ce n'est ni aux réseaux sociaux ni aux gouvernements de dire si un message de ce genre doit être supprimé, mais c'est la loi et la justice qui doivent le dire.