Le nombre d’infections par la nouvelle variante britannique du coronavirus étant également en augmentation en Irlande, le biostatisticien Geert Molenberghs (KU Leuven/UHasselt) a suggéré d’envisager la fermeture des frontières.
« D’un point de vue épidémiologique, une fermeture des frontières serait alors une mesure judicieuse », a déclaré M. Molenberghs. « Cette question est particulièrement sensible sur le plan politique, y compris dans le contexte des relations internationales. Mais personnellement, je pense – et je ne parle pas au nom du Gems (le comité officiel d’experts, ndlr) – que nous devrions l’envisager de toute façon ». Son collègue Marc Van Ranst, quant à lui, estime dans Het Laatste Nieuws que les règles peuvent être assouplies dans deux mois au plus tôt, « à moins que la politique n’en décide autrement ».
La fermeture des frontières permet également de gagner du temps pour les vaccinations, explique M. Molenberghs. « Parce qu’une fois que la nouvelle variante est en place, il est trop tard. Nous devons tout mettre en œuvre pour éviter et retarder cela chez nous ». Pendant ce temps, chez nos voisins du nord, les craintes concernant la nouvelle variante se multiplient. Le Premier ministre Mark Rutte a annoncé mardi que le verrouillage sera prolongé de trois semaines.
Les fruits de la vaccination dans deux mois
Personne ne souhaite ardemment que les frontières soient fermées, se rend également compte M. Molenberghs. « Mais il s’agit de savoir s’il faut ou non écarter une nouvelle variante, et donc une nouvelle épidémie ». Le ministre de la santé Frank Vandenbroucke (sp.a) a souligné mardi, devant la commission parlementaire de la santé, que les nouvelles variantes sont également « une source d’inquiétude » pour notre pays. En même temps, il a déclaré que la fermeture des frontières « pour un petit pays comme le nôtre est extrêmement compliquée ».
Le cycle de vaccination en cours ne portera ses fruits, malgré l’accélération du rythme, que dans deux mois, a déclaré M. Van Ranst dans l’intervalle. Il estime que nous atteindrons le seuil de 75 hospitalisations dans cinq à six semaines. Ensuite, trois semaines supplémentaires sont nécessaires pour la consolidation. « A moins que les politiciens n’en décident autrement. Car si les pays étrangers se détendent avant nous, la pression sur nos décideurs politiques sera énorme ».
sudinfo.be
Alors un coup il ne faut pas fermer, un coup il faut fermer et la notre grand biostatisticien nous dit que les autres ne sont pas beaux et qu'il faut fermer.
Bien sur il ne dit pas comment on ferme un pays qui à 4 frontières terrestres et plusieurs aéroports internationaux.
Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais je commence en avoir marre de ces gens qui viennent pérorer dans les médias avec des idées supers géniales sur ce qu'il faut faire parce que bien sur si on les écoutes, la crise est finie dans les trois jours mais qui n'ont aucune idée de comment mettre en œuvre les idées fumeuses qu'ils ont.