La mairie de Valence a décidé de supprimer les aides municipales et sociales aux familles dont l'un des membres est condamné pour des violences urbaines, rapporte France Bleu le 15 décembre.
Les violences urbaines de la Toussaint à Valence ont poussé la mairie à prendre des mesures drastiques. Le conseil municipal a voté lundi 14 décembre la suppression de certaines aides municipales et sociales aux familles dont l'un des membres est condamné pour troubles à l'ordre public, selon France Bleu.
Une décision pour enrayer les violences urbaines qui touchent certains quartiers de la préfecture de la Drôme. Lors des vacances de la Toussaint, des voitures avaient été brûlées, des bus vandalisés et les forces de l'ordre avaient subi des attaques. "Nous avons eu pour la première fois l'utilisation de mortiers d'artifice contre les forces de l'ordre ou encore une soixantaine de voitures brûlées pendant les deux semaines de vacances de la Toussaint", explique à la radio l'adjoint à la sécurité, Pierre-Olivier Mahaux.
Lors du conseil municipal, plusieurs points précis ont été discutés, comme l'arrêt des aides à la cantine et à l'achat de tickets de transport, ou encore la suppression des chèques Sport et Culture, quand l'un des membres d'une famille est délinquant. En fait, les personnes concernées sont celles qui ont été condamnées pour des troubles à l'ordre public, ou bien lorsqu'elles ont fait l'objet d'un rappel à l'ordre, ou bien si un accompagnement parental a été refusé. Ces décisions ne font pas l'unanimité. L'opposition municipale, la France insoumise, parle de "punition collective familiale" ou encore de "solution injuste", rapporte France Bleu, notamment concernant le rappel à l'ordre. "On peut avoir un rappel à l'ordre pour un mégot jeté par terre et si la mairie est dirigée par l'extrême-droite ou une majorité plus autoritaire, il y a des risques de délits de faciès", déclare Jimmy Levacher, élu LFI, cité par la radio locale.
Expulsion des familles de leurs logements sociaux
Outre ces décisions, la mairie de Valence annonce prendre en charge 1 500 jeunes via son service de prévention spécialisée, entre autres. Ils sont accueillis aussi dans des Maisons pour tous et des dispositifs d'insertion par l'emploi sont déployés. Le maire de Valence assume ses responsabilités, selon France Bleu, notamment la politique d'expulsion des familles de leurs logements sociaux si l'un des membres est concerné par des troubles à l'ordre public. Nicolas Daragon explique ainsi que sur la période 2014-2020, il y a eu "une soixantaine d'expulsions et une quarantaine de départs volontaires". Actuellement, sept procédures sont engagées à l'encontre de familles après les événements survenus lors des vacances de la Toussaint.
actu.orange.fr
Franchement, je me demande pourquoi ce genre de mesure n'est pas pris à l'échelon national ? C'est un peu la politique d'Israël lorsqu'ils rasent la maison d'un terroriste, ça n'empêche peut-être pas qu'il y ait d'autres terroriste, mais ça montre au moins qu'ils ne se laissent pas faire et qu'ils réagissent.
Réagir, c'est ce que le gouvernement devrait faire, mais voilà, trop occupé par de taches qu'ils pensent plus valorisantes, ils ne s'occupent pas de la racaille qui em.... au quotidien beaucoup de gens et ce genre de mesure, ça devrait quand même en faire réfléchir quelques-uns voir inciter certains à foutre le camp dans d'autres pays.