lus surveillé qu’un Mathéo ou un Kevin un soir d’émeute, Gérald Darmanin faisait, ce dimanche, sa rentrée à Tourcoing. Marqué à la culotte par une Élisabeth Borne missionnée d’en haut afin d’éviter toute sortie de route, le ministre de l’Intérieur a été contraint de transformer son désir de fugue en hommage présidentiel. Son discours, nous dit Le Figaro, a même été relu par Emmanuel Macron. On n’est jamais trop prudent…
Bref, « sous surveillance » très rapprochée, le ministre nous a assuré que la sécurité des Français était désormais sa seule préoccupation : « Les gens ordinaires ont besoin de sécurité, car l'État est leur seul bien pour défendre leur famille. » Alors, « nous devons nous battre pour que la sécurité soit garantie pour tous sur le territoire national ». Décidé à « affirmer partout l’autorité de l’État », comme il l’a déclaré à Nîmes, Gérald Darmanin veut faire de la lutte contre le trafic de drogue « la mère de toutes les batailles ». Certes, le dicton assure qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire ; hélas, il y a aussi des dictons très bêtes.
Et donc, après ces gerbes d’eau tiède déversées dans le parc floral de Tourcoing, que fait-on, concrètement parlant ?
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C'est un des moyens parmi d'autres, mais si c'est faisable, il faut le faire et sans délais, ça sauvera peut-être quelques vies, parce que le prix de la Kalachnikov est en train de baisser sérieusement.
Il ne faut pas pour autant négliger d'augmenter la douane en homme et en matériel et frapper aussi le portefeuille des consommateurs et même durement.