« Les urgences sont pleines, il n’y a qu’à les rendre payantes… pour tous ceux qui ne nécessiteront pas d’hospitalisation » !
C’est une vision qui repose sur la croyance de mamamouchis qui pensent que les gueux que nous sommes vont aux urgences par plaisir, parce que l’on s’ennuierait un peu, et que ne sachant pas quoi faire, nous irions nous divertir à faire la queue parfois 5 ou 6 heures rien que parce que l’on n’aurait rien à y faire.
Le critère d’énarque qui consiste à dire que si on n’est pas hospitalisé après un passage aux urgences c’est que l’on est fautif de les avoir encombrés parce que ce n’était pas bien grave n’est pas pertinent.
Heureusement d’ailleurs que 90 % de nos passages aux urgences ne nécessitent pas une hospitalisation pour autant, il ne s’agit pas de passage à tort.
Il faut leur dire aux vedettes des ministères et des Palais, que quand on va aux urgences, c’est parce qu’il n’y a nulle part où aller !
Je suis un « habitué » des urgences.
Et oui, je le confesse, je bats ma coulpe, moi fautif et coupable.
Je suis un mâle ayant des enfants, et les enfants, surtout mon petit dernier, s’ouvrent la tête régulièrement, histoire de faire trembler les grands…
Voici mes derniers clichés de la vraie vie d’en bas, de chez nous les gueux…
Bon à chaque fois qu’il s’ouvre quelque part, je termine aux urgences appelé par l’école, pour faire un peu de couture.
L’école ne me laisse pas vraiment le choix… Un bobo et hop, c’est le plan Orsec déclenché à chaque fois. Il faut dire que c’est principe de précaution de rigueur, et l’Etat demande aux écoles la plus grande prudence.
Donc pour l’école, un bobo on va à l’hosto.
insolentiae.com
Je ne suis pas trop d'accord avec l'article, bien sur il y a les cas d'urgence et avec ma fille j'en ai visité quelques-uns que ce soit dans la ville où nous habitions ou sur des lieux de vacances mais il n'en reste pas moins que comme c'est gratuit il y en a qui abusent un peu trop et dans ces cas-là c'est la collectivité qui paye et nous sommes à une époque où il serait bien de faire des économies et d'arrêter les gabegies.
En fait c'est un peu comme les pompiers et les chats dans les arbres ou les nids de guêpe, lorsque c'était gratuit on les dérangeait pour pas grand chose.