Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur, a annoncé une série de mesures, ce lundi, au sujet des violences et du racisme au sein de la police.
Emmanuel Macron a demandé au gouvernement « d’accélérer » dans ses propositions pour améliorer la déontologie des forces de l’ordre, face à la multiplication des manifestations (23 000 personnes ont défilé samedi en France) contre le racisme et les violences policières, a indiqué lundi l’Élysée.
Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, s’est exprimé, ce lundi après-midi, annonçant une série de mesures. Il a prôné une « tolérance zéro » du racisme dans les forces de l’ordre, dont la suspension sera « systématiquement envisagée pour chaque soupçon avéré » en la matière. « Je veux une tolérance zéro contre le racisme chez les forces de l’ordre », a déclaré Christophe Castaner lors d’une conférence de presse. « Aucun raciste ne peut porter dignement l’uniforme de policier ou de gendarme (…) Aussi, j’ai demandé qu’une suspension soit systématiquement envisagée pour chaque soupçon avéré d’actes ou de propos racistes », a-t-il ajouté.
La méthode de la « prise par le cou » abandonnée
La méthode d’interpellation policière controversée de la « prise par le cou, dite de l’étranglement sera abandonnée », a annoncé lundi le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner. « Elle ne sera plus enseignée dans les écoles de police et de gendarmerie. C’est une méthode qui comportait des dangers », a ajouté le ministre.
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« Par ailleurs, si un policier ou un gendarme doit maintenir quelqu’un au sol lors de son interpellation, il sera désormais interdit de s’appuyer sur sa nuque ou son cou », a ajouté Christophe Castaner. « Le principe que lorsque vous interpellez une personne au sol elle doit le rester le moins longtemps, reste en vigueur », a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse au « sujet de la question du racisme et de la mise en cause des forces de l’ordre ».
Une mission avait été créée à la suite de la mort de Cédric Chouviat en janvier lors de son interpellation à Paris. « La police française n’est pas la police américaine », a dit Christophe Castaner « mais des questions légitimes se posaient ».
Réforme de l’IGPN et de l’IGGN
Il a aussi annoncé une réforme « en profondeur des inspections du ministère de l’Intérieur » - l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), son homologue de la gendarmerie (IGGN) et l’inspection générale de l’administration (IGA) - pour « plus d’indépendance ». Cette réforme « devra permettre plus de cohérence, plus de collégialité entre ses inspections et surtout plus d’indépendance dans leur action vis-à-vis des services », selon le ministre.
« Cette réforme permettra à l’inspection générale de l’administration de piloter les enquêtes administratives les plus difficiles et les plus complexes concernant les forces de police et de gendarmerie », a-t-il ajouté. « Il n’y a pas beaucoup de professions comme celle de policier, de gendarme qui sont autant contrôlées, autant sanctionnées », a estimé Christophe Castaner.
letelegramme.fr
Et bien voila, la racaille à et l'extrême gauche ont gagné, je ne pense pas qu'il y ait un seul flic en France qui fasse une interpellation de nos jours avec de telle mesure, la racaille va s'en donner à cœur joie de provoquer la police jusqu'à ce que les policiers écœurer démissionnent ou s'en foutent et ils regarderont la racaille s'en aller avec leur butin ou après avoir violer une jeune fille sans intervenir de peur de ce faire suspendre.
Honnêtement, moi flic, en ce moment, je cherche du travail ailleurs mais je ne continue pas à travailler dans des conditions pareilles, je pense qu'il va y en avoir pas mal qui vont faire ça, et je ne vois pas comment ils vont réussir à trouver de nouveaux flics de nos jours et encore moins des flics pour aller dans les quartiers sinistrés.
Franchement à part de mettre des robots flics dans les rues je en vois pas comment l'ordre et la loi vont pouvoir être maintenu en France après les propositions idiotes de ce ministre qui n'en est pas à une près et après l'échec complet du président de la République à faire de notre pays un pays où l'on devait vivre mieux.