L’Australie n’a pas cédé au chantage de la Chine.
Quand L’Australie a annoncé vouloir faire la lumière sur la responsabilité du régime communiste chinois sur la diffusion de la pandémie, Pékin a menacé de représailles. L’Australie n’a pas bougé. Lorsque la Chine a effectivement pris des mesures, et réduit de 40% les importations de viande d’Australie, le gouvernement a entamé une demande d’enquête internationale.
Les responsables australiens ont déclaré à Sky News qu’ils s’attendent à ce qu’un projet de motion demandant une enquête sur le coronavirus soit approuvé à l’Assemblée mondiale de la santé ce lundi 18 mai, après avoir obtenu le soutien de plus de 110 pays – dont les 27 États membres de l’Union européenne.
La mesure présentée à l’organe décisionnel clé de l’Organisation mondiale de la santé, coparrainée par les 54 États membres du groupe africain, risque d’irriter encore plus la Chine, qui a accusé l’Australie de faire le jeu politique des États-Unis lorsque le Premier ministre Scott Morrison a demandé une enquête le mois dernier.
La demande d’enquête, qui est également soutenu par le Canada, le Royaume-Uni, la Russie et l’Inde, ne mentionne ni la Chine ni Wuhan, où le virus a été découvert.
Mais il indique qu’elle cherche à « identifier la source du virus et la voie d’introduction dans la population humaine, y compris le rôle possible des hôtes intermédiaires, notamment par des efforts tels que des missions scientifiques et de collaboration sur le terrain ».
Le premier appel de l’Australie a eu lieu en avril, lorsque le secrétaire d’État Mike Pompeo a exprimé sa préoccupation quant au fait que les responsables chinois n’avaient pas signalé rapidement l’épidémie de coronavirus à l’OMS.
Selon Reuters, les responsables chinois ont accusé l’Australie à l’époque d’être « désireuse de faire le perroquet des Américains en mettant en scène des attaques politiques contre la Chine.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : Christian Larnet pour Dreuz.info.
Enquêter en Chine ? Je pense que ça ne va pas être simple mais c'est quand même le moyen de mettre la pression sur ce pays qui focalise, pour le moment l'ire de 110 pays pour le moment.
Soit ils acceptent une commission d'enquête et il risque d'y avoir des découvertes annexes sur ce qu'ils se passe en Chine soit ils n'acceptent pas et aux yeux du monde ils seront coupables et il sera facile de demander des boycotts ou des taxes supplémentaires des produits venant de ce pays.