Le témoignage, celui d'un patron routier, est poignant. C'est une illustration concrète des problèmes rencontrés dans l'approvisionnement des supermarchés. Chaque jour, ils sillonnent la France pour vous, même s'ils jouent avec leur santé. Mais l'organisation ne suit pas. Comment s'adapter ? Où arrêter son camion ? Où dormir ? Francis, patron d'une entreprise à Sarreguemines, en Moselle, va devoir cesser son activité.
"C'est le dernier camion que je livre aujourd'hui. (...) On ne sait pas où on va. J'ai livré en Bretagne, on m'a proposé de me laver dans une baignoire parce que j'arrivais du Grand Est. C'était de l'humour, mais je suis dégoûté", confie le routier, ému aux larmes. "Même les parkings des restaurants sont fermés par des bidons avec des fils. On ne peut pas s'arrêter faire nos coupures. (...) Hier, j'ai dû trouver refuge chez un petit transporteur, qui m'a proposé sa douche et ses sanitaires. C'est inacceptable."
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Je connais ce restaurant dont il parle dans le reportage, pour ma part je ne m'y arrêtais plus depuis des années, trop de monde, trop de bruit, qualité médiocre pour le prix et j'espère que les collègues vont sévèrement boycotter ce restaurant lorsque la crise sera passée, il ne méritent pas de vivre sur le dos des conducteurs.
A une époque où il aurait fallu de la solidarité, ces gens-là ce barricadent et bien qu'ils restent dans leur barricade même lorsque les choses iront mieux.