Les rumeurs qui encombrent Emmanuel Macron : avec Nicole Belloubet, ça n’irait plus
"Elle est très sympa, mais elle déconne. Elle les enchaîne", affirmait sans ambages un ministre anonyme dans les colonnes du Point (article abonné) qui revenait, notamment, sur la fin supposément prochaine de la mission de Nicole Belloubet au sein du gouvernement. "C’est le départ dont je suis le plus certain à l’occasion du prochain remaniement. Elle est ministre du Droit, pas de la justice !", s’agace de son côté un "acteur de la majorité", lui aussi interrogé par l’hebdomadaire.
A lire aussi : Emmanuel Macron devra maintenant s’acquitter de l’ISF
Mais pourquoi tant de désamour à l’égard de Nicole Belloubet, qui serait la 17è personne à quitter l’équipe exécutive d’Edouard Philippe rappelle le Journal du Dimanche ? Quelles sont les fameuses bourdes qu’évoquent les autres ministres ? Sur quoi portent les reproches qui pourraient l’envoyer à la porte ? D’abord, la réforme des retraites. Si la ministre n’est évidemment pas la première concernée, elle doit néanmoins gérer la grève des avocats qui, rappelle le titre de presse dure encore et encore. Auparavant, elle avait aussi fait montre de son désaccord, de fond, sur les quotas migratoires. Emmanuel Macron avait alors dû la "recadrer sèchement", indique Paris Match. "J’ai fixé un cap, le gouvernement l’applique. Je ne commente pas des propos de ministres, ni les états d’âmes", avait-il alors balayé.
Plus récemment, Nicole Belloubet a fait une nouvelle fois polémique, après avoir pris la parole sur l’affaire Mila. "Dans une démocratie, la menace de mort est inacceptable", avait-elle débuté, avant d’affirmer que "l’insulte à la religion" constituait "une atteinte à la liberté de conscience". Des propos qui surviennent après le harcèlement d’une adolescente qui avait "vivement critiqué l’islam via les réseaux sociaux", souligne La Dépêche. A la suite du scandale, elle est revenue sur ses déclarations, reconnaissant "volontiers" que son "expression a pu être maladroite". "Je n’ai pas voulu remettre en cause le droit de critiquer la religion, et d’autre part j’ai voulu dire que dans notre démocratie, les injures ou les discriminations à raison de l’appartenance religieuse, c’était une infraction", a-t-elle précisé.
Dorénavant, Nicole Belloubet fait l’objet d’une nouvelle rumeur, rapporte RTL. Elle pourrait en effet être amenée à rendre son maroquin. L’ancienne socialiste serait en effet pressentie pour prendre la direction de la Cour des comptes. "Je suis assez imperméable à ce type de rumeurs. J’ai un travail important, des dossiers très lourd et je suis pleinement consacrée à ma tâche de ministre", a-t-elle expliqué pour tout démenti.
palnet.fr
Il faut dire que pour une personne comme Macron, avoir de tels boulets pour travailler avec lui ça doit le rendre fou. Lui qui voudrait réformer et aller vite, il est obligé d'intervenir ou il est sollicité pour des c...... de bas étage.
Quand même déjà 16 personnes passé dans son gouvernement, il tente un nouveau record ou quoi ?