Presque un mois jour pour jour après une première intrusion par des cheminots, plusieurs dizaines de militants écologistes se sont introduits lundi en fin de matinée au siège parisien de BlackRock. Une action surprise, intitulée « Avenir en feu », et qui aura duré environ deux heures.
Les manifestants, qui répondaient à l'appel de l'organisation « Youth for Climate Paris », sont ressortis par eux-mêmes, après s'être barricadés avec du mobilier et avoir tagué les murs de slogans écologistes et anti-capitalistes.
Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux ont montré des militants taguant les murs de slogans tels que « Écologie libérale, mensonge du capital », « Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend », ou encore « Halte aux terroriches ». Des slgans ont été inscrits sur les sols et le mobilier. Les prix et récompenses que BlackRock a gagnés ont été tagués et jetés à la poubelle.
Dix-sept personnes, dont quatre mineurs, ont été interpellées pour participation à une manifestation non déclarée, dégradation et violences volontaires commises à l'encontre de la responsable de la sécurité du site, selon une source policière.
Toutes les récompenses et les prix que #Blackrock a gagné ces dernières années sont tagués puis jetés à la poubelle par les militants écologistes.
Les manifestants sont parvenus à repousser la police, des barricades à s'installent dans l'immeuble Centorial qui abrite le siège de #BlackRock.#greve10fevrier
Une première action de désobéissance civile avait été menée un peu plus tôt devant les locaux de la Société générale, à la Défense. Mais personne n'avait alors réussi à entrer.
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La société américaine, plus grand gérant d'actifs au monde, était décriée ces dernières semaines car considérée comme un bénéficiaire de la réforme des retraites du gouvernement.
Au-delà des critiques sur sa responsabilité environnementale, BlackRock est ainsi accusé de chercher à s'impliquer dans la politique du gouvernement, pour en faire profiter ses affaires et celles de ses clients. En cause, notamment, une note datant de juin dernier. BlackRock y saluait la réforme de l'épargne-retraite à travers la loi Pacte, adoptée par le Parlement en avril dernier. Le groupe a démenti tout projet de lobbying et insisté sur le fait que « [son] analyse était adressée à tous les acteurs de la retraite des secteurs publics et privés ».
Si le géant de la finance est aussi entré au cœur de la polémique, c'est en raison de l'annonce, fin décembre, de la remise de la Légion d'honneur à son patron, Jean-François Cirelli. « Je rappelle que BlackRock est un gestionnaire d'actifs. Donc BlackRock ne s'occupe pas des pensions de retraite, donc on est en train de mélanger des choses qui n'ont absolument rien à voir », avait riposté Bruno Le Maire, ministre de l'Économie.
leparisien.fr
Moi j'appelle ça du terrorisme, que ces gens-là manifestent, c'est leur droit, qu'ils ne soient pas d'accord avec les agissements de BlackRock, c'est aussi leur droit mais qu'ils rentrent dans un lieu privé et qu'ils cassent et saccagent tout ça ce n'est plus leur droit et ça devrait être réprimé très durement.
Pour le moins les frais de réparation devrait être imputé à cette association ou je ne sais trop quoi avant qu'elle ne soit dissoute par la loi.
Franchement si on me dit que quelques anciens G.I. allaient leur casser la gueule et détruire les locaux de ces associations, je dirais que c'est bien fait.