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    Uruguay: échange kilos de déchets plastique contre monnaie virtuelle

    Jean-pierre
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    Uruguay: échange kilos de déchets plastique contre monnaie virtuelle Empty Uruguay: échange kilos de déchets plastique contre monnaie virtuelle

    Message par Jean-pierre Lun 3 Fév - 19:16

    Par un chaud après-midi de l'été austral, sur une plage de l'est de l'Uruguay, Gabriela Martinez vient déposer des déchets plastique dans un conteneur, en échange d'un paiement en monnaie virtuelle qui lui permettra d'avoir des réductions sur de futurs achats.

    Dans ce pays de 3 millions d'habitants, le projet "Plasticoin" de collecte de plastique se veut une expérience pilote.

    "Notre mission, c'est que la plage soit propre", explique à l'AFP Juan Rivero, 34 ans, informaticien dans les télécommunications, qui a lancé ce projet, encore au stade artisanal, avec Nicole Wyaux, 32 ans, dessinatrice industrielle.

    Les participants au projet, lancé dans la station balnéaire de Piriapolis (est), s'enregistrent sur internet, puis viennent déposer leurs déchets dans trois postes de collecte.

    Un kilo de déchets plastique ménagers est rétribué 100 plasticoins, cela monte à 200 plasticoins pour 1 kg de déchets collectés sur la plage et à 400 pour 1kg de micro-déchets, de moins de 0,5 cm.

    Nicole Wyaux, co-fondatrice du projet "Plasticoin" de collecte de plastique, sur la plage San Francisco de Priapolis, le 22 janvier 2020 en Uruguay (AFP - Pablo PORCIUNCULA BRUNE)
    "C'est intéressant de recycler, pour soi, pour ses enfants et petits-enfants", estime Graciela Martinez, 50 ans, qui dit avoir l'habitude de "tout recycler".

    Avec ses "plasticoins" délivrés sous forme électronique dans son téléphone, elle peut obtenir des réductions dans des restaurants ou boutiques partenaires, ou même faire des achats de certains produits.

    Lorsque la station balnéaire de Piriapolis a été fondée en 1893, en pleine "Belle Epoque" avec pour exemple les villes françaises de Nice ou Biarritz, le plastique n'existait pas. Aujourd'hui, 13 millions de tonnes finissent dans les océans chaque année, selon l'ONU.

    Au lancement du projet, qui a reçu 5.000 dollars de soutien d'une agence gouvernementale, ses initiateurs espéraient convaincre une centaine d'utilisateurs en quatre mois. En moins de vingt jours, ils en comptent déjà près d'un millier.

    Une femme et ses petits-enfants déposent des bouteilles en plastique dans un point de collecte du projet "Plasticoin", à Priapolis, le 22 janvier 2020 en Uruguay (AFP - Pablo PORCIUNCULA BRUNE)
    Le maire de Piriapolis, Mario Invernizzi, dit avoir accueilli le projet "les bras ouverts" pour compléter les actions de collecte déjà mises en place par la municipalité.

    En Uruguay, 35% du plastique est collecté pour le recyclage, mais seuls 12% arrivent jusqu'aux usines en raison de phénomènes de contrebande et d'un manque de contrôle, explique Federico Baraibar, responsable de Cempre, une association spécialisée.

    Gustavo Abiega, 43 ans, est fier de dire qu'il a été un des premiers utilisateurs de Plasticoin. Mais c'est moins la monnaie virtuelle qui l'intéresse, explique-t-il, que la propreté de la plage "qui fait partie de sa vie".

    scienceetavenir.fr


    A la base je me dis que c'est une bonne idée mais j'ai peur que ça incite les imbéciles à jeter encore plus leurs déchets n'importe où puisqu'ils savent qu'il y aura des gens pour les ramasser.

    Certes, il faut encourager le ramassage mais il faut que ce soit accompagné de véritable taxe très chère sur l'emballage afin d'inciter les producteurs et distributeurs de mettre le moins d'emballage possible ou de l'emballage bio et il faut qu'il y ait des amendes salées contre tous les ahuris qui prennent la nature pour une poubelle.



    Tout le monde savait que c'était impossible. Il est venu un imbécile qui ne le savait pas et qui l'a fait.

    « À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)






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