Défouloir

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Le Défouloir
Lieu de discussions où l'on peut tout dire ........ ou presque

Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

    Transport : pour la Cour des comptes, la SNCF doit continuer à supprimer des emplois

    Jean-pierre
    Jean-pierre
    Se défoule à fond


    Masculin Nombre de messages : 172903
    Age : 64
    Localisation : 50.491371N 5.856528E
    Loisirs : Internet
    Date d'inscription : 05/03/2005

    Transport : pour la Cour des comptes, la SNCF doit continuer à supprimer des emplois Empty Transport : pour la Cour des comptes, la SNCF doit continuer à supprimer des emplois

    Message par Jean-pierre Sam 23 Nov - 9:27

    La SNCF, bientôt transformée en plusieurs sociétés anonymes, « devra dans les années à venir » continuer à supprimer des emplois « au même rythme » qu’en 2017 (-2 000 postes équivalent temps plein), estime la Cour des comptes dans un rapport publié ce lundi. Le groupe public ferroviaire (GPF) est « confronté à une évolution majeure » avec la réforme ferroviaire, votée en 2018 : fin du recrutement sous statut de cheminot et passage en sociétés anonymes au 1er janvier, « ouverture progressive à la concurrence » du transport intérieur de voyageurs, « exigence par l’État d’une plus grande performance économique », souligne la Cour dans son rapport.

    « Ces évolutions nécessitent des transformations profondes » de la politique des ressources humaines du groupe pour « permettre une meilleure productivité du travail, une plus grande maîtrise de la masse salariale et une adaptation du modèle social historique », considère la Cour.

    Les effectifs du GPF ont fondu de 6 000 postes équivalent temps plein (ETP) « entre 2012 et 2017 » (soit 1 200 par an en moyenne), mais « cet effort » a souffert d’une « mise en œuvre trop lente des programmes de transformations technologiques (notamment pour SNCF Réseau) », des demandes des autorités organisatrices de transport (régions, État) pour davantage de trains et de services, ainsi que du « recours important » à l’intérim et aux heures supplémentaires, déplore la Cour.

    « Un nouveau pamphlet à charge »
    Toutes les entreprises du groupe devront réduire leurs effectifs, relève-t-elle, en notant que ces dernières années, l’effort a été « porté principalement par SNCF Mobilités » (trains et gares) et « dans une moindre mesure » par la holding de tête du groupe, tandis que les emplois progressaient chez SNCF Réseau (gestion des circulations, maintenance des voies ferrées).

    Alors que SNCF Réseau devait « réduire (s)es effectifs avec l’externalisation » de travaux, « le nombre de personnels dans les métiers infrastructure ne fait que croître », épingle la Cour.

    Pour améliorer sa productivité, le groupe « devra nécessairement » renégocier l’accord d’entreprise sur l’organisation du travail, écrit-elle, en pointant « l’inadaptation des règles » à certains métiers et activités, ainsi que « le sous-emploi de certains personnels ».

    Le GPF devra aussi « développer la polyvalence » des agents, prône la Cour, qui critique des accords nationaux ou locaux pesant sur la productivité du travail (compte épargne temps, forfait jours, usages locaux…).

    En termes de rémunérations, « l’urgence » est « de revoir les règles de progression de carrière » et de « réduire l’automaticité » des hausses de salaires pour pouvoir maîtriser la masse salariale, juge la Cour.

    « Ce rapport est un condensé de raccourcis et d’inepties », un « nouveau brûlot contre les salariés » de la SNCF, a réagi la CGT-Cheminots. Pour le premier syndicat du groupe ferroviaire, la « légère » hausse des effectifs de SNCF Réseau est due à la « très forte hausse des charges de travail, notamment des travaux de régénération » du réseau.

    L’Unsa ferroviaire a aussi protesté contre un « nouveau pamphlet à charge », fondé « sur quelques inexactitudes, ou à tout le moins approximations ». Avec ce rapport, la Cour, « une fois de plus, contribue à alimenter un climat social très anxiogène » et « la stigmatisation des salariés », regrette le deuxième syndicat de la SNCF.

    lunion.fr

    Les syndicats sont bien gentils mais la SNCF perd de l'argent et beaucoup d'argent tous les ans, à un moment il faut quand même bien arriver à l'équilibre et si ça doit passer par une privatisation, des licenciements, une vente de la société moi je suis pour, la France ne peut plus se permettre de mettre un pognon de dingue dans ce genre de société.

      La date/heure actuelle est Sam 27 Avr - 3:02