Une intéressante étude menée par le bureau belge du WWF/World Wide Fund for Nature (Fonds mondial pour la Nature) analyse les répercussions des téléphones portables sur l'environnement. Bien sûr, comme toute étude, celle-ci est à prendre avec des pincettes…
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Cette enquête, qui, il ne faut pas l’oublier, concerne uniquement le territoire belge, nous apprend que chez nos voisins du nord, la durée de vie moyenne d'un portable est de seulement 18 mois. Ce qui aboutit à une statistique assez remarquable : toutes les 10 secondes, un utilisateur se débarrasse de son téléphone.
En un an donc, 3 millions de téléphones sont remplacés. Et dans ce lot, seulement 2% sont recyclés. Ce qui donne à réfléchir, surtout par les temps qui courent où le discours écologique – en France, campagne présidentielle oblige – se fait de plus en plus entendre.
30 kg de matières premières en 100 g
Car n’oublions pas que le caractère délétère – du moins d’un point de vue écologique – du téléphone portable est souvent complètement occulté par tout un chacun. Pour information, la fabrication d’un appareil pesant 100 grammes requiert près de 30 kg de matières premières. Ce constat peut devenir tout simplement effrayant lorsque l’on apprend qu plus d’un milliard de téléphones portables circulent dans le monde.
téléphones mobiles récupération
Le rapport préparé par WWF énumère certains paramètres qui ne nous viendraient pas instantanément à l’esprit. En effet, qu’il s’agisse de guerres pour les matières précieuses, de travail forcé des enfants, de conditions de travail douteuses, de braconnage, de déboisement, d’exploitation et de destruction des ressources, ou de flux des déchets etc., cette étude commanditée par WWF essaye de brasser large en imbriquant facteurs humains et facteurs environnementaux.
Du discours à l’action
Ainsi, on apprend que les « empreintes écologiques » d’un GSM influent indirectement sur l’existence de millions de personnes sans que ces dernières aient – en apparence - un quelconque lien avec les téléphones portables. En analysant les conclusions de cette enquête, WWF mettra en place l'année prochaine une campagne de sensibilisation à travers l’ensemble des réseaux belges d’enseignement.
L’objectif avoué de cette campagne – loin de vouloir stigmatiser ou culpabiliser les jeunes utilisateurs – consistera à responsabiliser ledit jeune dans son mode de consommation des TIC (Technologie de l’information et de la communication). Or, parmi les mesures présentes que préconise le WWF, la plus évidente consiste à rentabiliser d’un point de vue écologique votre téléphone portable, soit en l’offrant à quelqu’un de votre entourage ou à une entreprise d’économie sociale.
collecte gms reconditionnement
Sinon, certains magasins vous l’échangeront volontiers lors de l’achat d’un nouvel appareil avec la garantie qu'il sera reconditionné pour une seconde vie. Au pire, l’utilisateur averti pourra le déposer dans un parc de collecte sélective ou auprès d’un distributeur qui récolte gratuitement les GSM en fin de vie (Fonebak par exemple).
C'est des statistiques qui donnent froid dans le dos car la Belgique n'est pas un grand pays et les conditions d'acces aux opérateur et aux téléphones portables sont beaucoup plus difficile qu'en France.
Un GSM jeté toute les 30 secondes et qu'il y en a que 2 % seulement qui sont recyclés autant dire que la majoritée rentre dans le cycle de pollution de la nature.
Les batteries mais aussi tous ce qui concerne l'électronique de demain sera sans doute l'un des enjeux du recyclage et de l'écologie de demain.
3à Kl de matière première pour faire un téléphone, ça aussi c'est impressionnant car évidement ce n'est pas de la matière première renouvelable.
Quelle futilité aussi car 18 mois pour un téléphone je trouve que c'est très court.
Moi je ne change de téléphone que lorsque celui ci n'en peut vraiment plus.
La aussi je crois qu'il pourrait y avoir des collectes sur les GSM en bon état qui pourrait être acheminer vers des pays pauvres ou donner a des gens de faible revenu.