Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -29%
DYSON V8 Origin – Aspirateur balai sans fil
Voir le deal
269.99 €
-19%
Le deal à ne pas rater :
PC portable MSI Gaming Pulse 16” -Ultra7 155H -16Go/512 Go
1299 € 1599 €
Voir le deal

    Affaire Bygmalion : Copé évoque « allégations » amalgamées et mal vérifiées

    Jean-pierre
    Jean-pierre
    Se défoule à fond


    Masculin Nombre de messages : 185861
    Age : 64
    Localisation : 50.491371N 5.856528E
    Loisirs : Internet, randonnée.
    Date d'inscription : 05/03/2005

    Affaire Bygmalion : Copé évoque « allégations » amalgamées et mal vérifiées Empty Affaire Bygmalion : Copé évoque « allégations » amalgamées et mal vérifiées

    Message par Jean-pierre Jeu 15 Mai - 13:32

    Entre janvier et juin 2012, l’UMP aurait réglé 20 millions d’euros de factures à une filiale de Bygmalion pour des évènements dont certains n’auraient pas eu lieu, rapporte jeudi « Libération ». Des « allégations » amalgamées et mal vérifiées pour Jean-François Copé.

    Valérie Précresse se dit certaine que Jean-François Copé fera la lumière sur les accusations de Libération - AFP/PATRICK KOVARIK
    Valérie Précresse se dit certaine que Jean-François Copé fera la lumière sur les accusations de Libération - AFP/PATRICK KOVARIK
    Nouveau coup porté jeudi à l’UMP dans l’affaire Bygmalion, par le journal « Libération » cette fois. Dans un article titré « Les folles factures de l’UMP », le quotidien affirme que le parti aurait réglé pour 20 millions d’euros de factures àEvent&Cie, une filiale de la société de communication Bygmalion. Celle-ci est dirigée par d’anciens proches de Jean-François Copé, Bastien Millot et Guy Alvès.
    Fin février, c’est l’hebdomadaire « Le Point » qui révélait que plusieurs millions d’euros avaient été versés par le parti pour l’organisation de meetings . Des prestations jugées surfacturées et réalisées dans le cadre d'une favoraisation de Bygmalion par Jean-François Copé, le président de l’UMP. Ce dernier avait dit accueillir sereinement l’enquête mais avait dénoncé une cabale menée par Franz-Olivier Gisbert à la tête du « Point ». En mars, une plainte a été déposé contre le journal.
    Les factures évoquées par Libération correspondraient, elles, à 55 conventions, ayant pour but d’établir le programme du candidat Sarkozy, pour une somme d’environ 12,7 millions d’euros. Pourtant, « seules quelques unes ont laissé des traces sur le site de l’UMP et ce sont souvent les moins chères », précise l’article de Libération.
    Une défense moquée
    Contacté par le journal, le directeur de cabinet de Jean-François Copé, Jérôme Lavrilleux, confirme l’existence de « 80 événements » en 2012 et le chiffre global de 19 millions d’euros versés par l’UMP à Bygmalion cette année là. Il affirme avoir les preuves de la tenue de ces réunions mais refuse de les fournir au quotidien, faisant ainsi écho à la transparence sous scellés évoquée par Jean-François Copé au moment des révélations du Point.
    Plus surprenant, Jérôme Lavrilleux aurait défendu auprès de Libération une sorte de droit à la surfacturation... « Les partis peuvent administrer leurs finances comme bon leur semble. Si l’on veut payer 4 à 5 fois le prix, rien ne nous en empêche », aurait-t-il déclaré. Des propos qui ont déclenché de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, dont celle moqueuse du député PS Olivier Veran sur son compte Twitter.

    Cité par "Le Parisien", l'entourage de Jean-François Copé est monté au créneau jeudi pour prendre sa défense. Il dénonce ainsi "une manoeuvre grossière de déstabilisation de l'UMP dans une campagne électorale" qui ne serait "pas un hasard" à quelques jours des élections européennes. L'avocat de Bygmalion, Me Patrick Maisonneuve, conteste quant à lui "toute accusation de surfacturation" et "toute rétrocommission".
    En marge d’une conférence de presse sur l’Outremer au siège parisien du mouvement, le député-maire de Meaux, interrogé sur la Une de Libération faisant état de « folles factures de l’UMP », a assuré n’être « dupe de rien »: « On approche des européennes, on nous a fait ça avant les municipales avec les mêmes allégations, le tout mélangé, amalgamé, mal vérifié ».
    Pécresse presse Copé de répondre
    Interrogée sur le plateau de la chaîne d’information i>TELE, la députée UMP Valérie Pécresse a dit ne rien savoir de cette affaire mais a jugé les montants cités « très importants ». Et de préciser « ce sont les Français qui financent les partis politiques, par leurs impôts ou par leurs dons ».
    L’ancienne ministre du Budget et des Comptes publics ne s’est pas contentée de se dédouaner, elle a également pressé le patron de l’UMP de répondre à ces accusations. « Je suis sûre que Jean-François Copé aura à coeur de clarifier, de donner toutes les explications sur ces dépenses », a-t-elle lancée.

    lesechos.fr

    Comme par hasard cette histoire ressort à l'approche des européennes alors que les socialo sont en grande difficulté, qui pourra croire que ce n'est pas complètement volontaire de ressortir cette affaire à ce moment pour mettre l'UMP et Jean-François Copé en difficulté.



    Tout le monde savait que c'était impossible. Il est venu un imbécile qui ne le savait pas et qui l'a fait.

    « À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)




      La date/heure actuelle est Jeu 14 Nov - 21:57