Les premiers renforts de maintien de la paix sont arrivés vendredi au Soudan du Sud.
Les premiers renforts de l'ONU sont arrivés ce vendredi 27 décembre, au Soudan du Sud où les combats entre les rebelles et les forces du gouvernement ont fait plus de 1.000 morts. Un contingent de 72 policiers bangladais, venu de République démocratique du Congo, est arrivé trois jours après la décision du Conseil de sécurité de l'ONU d'autoriser l'envoi de 6.000 Casques bleus supplémentaires et des moyens aériens pour renforcer la mission de l'ONU au Soudan du Sud (Minuss).
Le porte-parole des forces du maintien de la paix Kieran Dwyer a précisé que ces policiers "allaient jouer un rôle essentiel pour maintenir la paix et la sécurité" sur les bases de l'ONU au Soudan du Sud où 63.000 personnes ont trouvé refuge depuis le début des combats.
Plus d'un millier de morts dans les combats
Le Soudan du Sud est déchiré depuis le 15 décembre par d'intenses combats qui menacent de dégénérer en guerre civile. Au cœur de ce conflit, une rivalité entre le président Kiir et son ex-vice président Riek Machar, limogé en juillet. Le bilan des combats atteindrait plus d'un millier de morts, selon l'ONU, qui a annoncé la découverte d'un charnier à Bentiu.
Le 24 décembre, le Conseil a adopté à l'unanimité une résolution qui fait passer le plafond autorisé des effectifs militaires de la Minuss à 12.500 soldats. Le nombre de policiers va atteindre 1.323 hommes contre 900 auparavant.
Les renforts, qui comprendront aussi des hélicoptères de combat et de transport et des experts en droits de l'homme, seront pris sur d'autres missions de l'ONU en Afrique (RDCongo, Côte d'Ivoire, Darfour, Liberia). Un nouveau contingent devrait arriver samedi. Des dirigeants africains ont annoncé vendredi que le gouvernement sud-soudanais s'était dit prêt à un "cessez-le-feu immédiat" avec les rebelles de l'ex-vice président Riek Machar. Mais Riek Machar ne paraissait pas prêt à cesser les combats et les Nations unies ont prévenu que les deux camps restaient sur le pied de guerre.
rtl.fr
Il y a es pays qui ne sont pas en guerre ou en Afrique Je veux dire guerre et désordre du aux islamistes car visiblement entre les manifestations d'islamistes et les divers guerres civiles qu'il y a sur ce continent ça n'engage pas à y mettre les pieds.
En tout cas chez nous on ne risque pas de voir le premier ministre mener la guerre contre le président, ils sont tellement mou et lâche tous les deux qu'on ne risque rien de ce coté là.