Tous les économistes planchent sur le sujet depuis des mois mais un lord britannique a décidé de les motiver encore plus en offrant une récompense substantielle... et la question est : comment sortir de la zone euro sans trop de casse ?
Une offre très sérieuse a été lancée par le lord britannique Simon Wolfson : il offrira 250 000 livres (soit 286 000 euros) à l'économiste qui réussira à imaginer une solution "ordonnée" pour qu'un pays quitte la zone euro. Ce Lord, proche des conservateurs et directeur de l'enseigne de vêtements "Next", se défend de tout volonté anti-européenne et dit ne pas souhaiter une implosion de la monnaie unique. "Mieux vaudrait l'éviter", a-t-il déclaré au journal La Tribune. "Je pense d'ailleurs qu'à court terme, il est probable que l'euro s'en sorte, bon an mal an. Mais tant qu'il n'y aura qu'un seul taux d'intérêt, ce ne sont pas les plans d'austérité qui pourront résoudre les tensions au sein de la zone euro. Le taux restera trop élevé pour certains pays et trop faible pour d'autres. Il est donc probable que le problème se pose de nouveau".
Si Lord Simon Wolfson a mis en place ce prix, c'est d'abord "parce que personne ne l'a fait...". Il souligne d'ailleurs qu'il n'existe pour le moment que peu de recherche sur la façon dont un pays pourrait sortir de la zone euro, vu que les gouvernements de l'Union Européenne se concentrent majoritairement sur la façon d'éviter un tel scénario catastrophe. "Il faut pourtant répondre à des questions essentielles : que se passerait-il pour les prêts en euros, réalisés auprès de banques étrangères, et contractés par des habitants du pays qui sort de l'euro ? Inversement, que deviendrait l'épargne de ces habitants ?" Le Lord s'inquiète également pour le période de transition, entre l'annonce du retrait d'un pays de la zone euro et son application concrète: "Il risque d'y avoir d'y avoir une fuite des capitaux vers la zone euro".
C'est à ces questions épineuses que Lord Wolfson invite les économistes du monde entier à répondre en posant leur candidature sur le site Policy Exchange d'ici à la fin janvier. On ne sait pas si les candidats pour ce "Prix Wolfson d’Economie", lancé le 19 octobre, seront nombreux à envoyer leur candidature, mais il est certain que la question est intéressante et mérite d'être posée...
Zigonet
Une offre très sérieuse a été lancée par le lord britannique Simon Wolfson : il offrira 250 000 livres (soit 286 000 euros) à l'économiste qui réussira à imaginer une solution "ordonnée" pour qu'un pays quitte la zone euro. Ce Lord, proche des conservateurs et directeur de l'enseigne de vêtements "Next", se défend de tout volonté anti-européenne et dit ne pas souhaiter une implosion de la monnaie unique. "Mieux vaudrait l'éviter", a-t-il déclaré au journal La Tribune. "Je pense d'ailleurs qu'à court terme, il est probable que l'euro s'en sorte, bon an mal an. Mais tant qu'il n'y aura qu'un seul taux d'intérêt, ce ne sont pas les plans d'austérité qui pourront résoudre les tensions au sein de la zone euro. Le taux restera trop élevé pour certains pays et trop faible pour d'autres. Il est donc probable que le problème se pose de nouveau".
Si Lord Simon Wolfson a mis en place ce prix, c'est d'abord "parce que personne ne l'a fait...". Il souligne d'ailleurs qu'il n'existe pour le moment que peu de recherche sur la façon dont un pays pourrait sortir de la zone euro, vu que les gouvernements de l'Union Européenne se concentrent majoritairement sur la façon d'éviter un tel scénario catastrophe. "Il faut pourtant répondre à des questions essentielles : que se passerait-il pour les prêts en euros, réalisés auprès de banques étrangères, et contractés par des habitants du pays qui sort de l'euro ? Inversement, que deviendrait l'épargne de ces habitants ?" Le Lord s'inquiète également pour le période de transition, entre l'annonce du retrait d'un pays de la zone euro et son application concrète: "Il risque d'y avoir d'y avoir une fuite des capitaux vers la zone euro".
C'est à ces questions épineuses que Lord Wolfson invite les économistes du monde entier à répondre en posant leur candidature sur le site Policy Exchange d'ici à la fin janvier. On ne sait pas si les candidats pour ce "Prix Wolfson d’Economie", lancé le 19 octobre, seront nombreux à envoyer leur candidature, mais il est certain que la question est intéressante et mérite d'être posée...
Zigonet
Ma foi ...il suffisait d'y penser ! Pourvu que quelqu'un trouve VITE !!!!!!!!
L'euro moi j'en ai JAMAIS voulu ! J'avais voté NON !! Personne ne m'écoute :thumbdown
: L'euro moi j'en ai JAMAIS voulu ! J'avais voté NON !! Personne ne m'écoute :thumbdown