«Allez Minette»... C'est le nom que Silvio Berlusconi se propose de donner, pour le relancer, à son parti, Peuple de la liberté (PDL), dans une allusion un peu lourde à ses relations avec les femmes. «On va changer le nom du PDL parce que les gens ne l'aiment pas. Nous acceptons toutes les suggestions, nous ferons faire des sondages», a-t-il indiqué à des parlementaires de son parti.
Avant d'ajouter en plaisantant : «On me dit que le nom qui aurait le plus de succès est "Forza Gnocca" (littéralement : Allez Minette)», jouant sur un double sens qualifiant à la fois une jolie fille et l'organe sexuel féminin.
Cette plaisanterie du Président du conseil italien, qui vient de fêter ses 75 ans, n'a évidemment pas été du goût de tout le monde. Aldo Di Biagio, député du parti dissident de droite Futur et Liberté lui a dit de «cesser de se présenter à l'Assemblée pour raconter des blagues ridicules» alors que «le pays est à la dérive, les agences de rating continuent de nous déclasser et le gouvernement a démontré qu'il n'est pas en mesure de réaliser les réformes nécessaires».
La présidente du Parti démocrate, Rosy Bindi, a estimé, faisant une allusion aux frasques sexuelles du Cavaliere, que «le seul parti qu'il a eu et le seul qu'il n'a pas eu besoin de fonder dans sa vie c'est celui-là, même si on ne devrait pas répondre par une blague tant la situation est tragique». Fait inhabituel, la réaction de l'opposante de gauche a trouvé un écho auprès d'une députée PDL, en charge de l'égalité des sexes, Barbara Saltamartini, qui a jugé cette plaisanterie «hors de propos et peu amusante».
Paola Concia, députée de gauche, figure de la défense des droits des homosexuels, a estimé qu'il ne s'est «pas agi d'une boutade, c'est exactement ce qu'il pense des femmes». Elle n'a pas hésité à qualifier Berlusconi de «vieux porc», appelant les femmes italiennes à ne pas voter pour le PDL, «un parti de machos».
Le Cavaliere s'est quand même trouvé quelques défenseurs, comme son allié de la Ligue du Nord, Umberto Bossi qui a lancé aux journalistes : «Vous êtes jaloux...» Alessandra Mussolini, députée de la majorité et petite-fille du dictateur, n'a vu dans ses propos «qu'une plaisanterie», ajoutant que «si quelqu'un y a cru, c'est qu'il ne comprend rien».
Silvio Berlusconi est actuellement au centre de plusieurs scandales sexuels. Un homme d'affaires et un directeur de journal font l'objet d'enquêtes judiciaires pour lui avoir fourni des prostituées dans l'espoir d'obtenir des marchés publics. Il est également jugé depuis avril à Milan pour des relations sexuelles payantes avec une mineure. Les journaux italiens ont publié des dizaines d'écoutes téléphoniques compromettantes. La semaine dernière, l'Eglise italienne a dénoncé «des comportements difficilement compatibles avec la dignité institutionnelle».
LeParisien.fr
Avant d'ajouter en plaisantant : «On me dit que le nom qui aurait le plus de succès est "Forza Gnocca" (littéralement : Allez Minette)», jouant sur un double sens qualifiant à la fois une jolie fille et l'organe sexuel féminin.
Cette plaisanterie du Président du conseil italien, qui vient de fêter ses 75 ans, n'a évidemment pas été du goût de tout le monde. Aldo Di Biagio, député du parti dissident de droite Futur et Liberté lui a dit de «cesser de se présenter à l'Assemblée pour raconter des blagues ridicules» alors que «le pays est à la dérive, les agences de rating continuent de nous déclasser et le gouvernement a démontré qu'il n'est pas en mesure de réaliser les réformes nécessaires».
La présidente du Parti démocrate, Rosy Bindi, a estimé, faisant une allusion aux frasques sexuelles du Cavaliere, que «le seul parti qu'il a eu et le seul qu'il n'a pas eu besoin de fonder dans sa vie c'est celui-là, même si on ne devrait pas répondre par une blague tant la situation est tragique». Fait inhabituel, la réaction de l'opposante de gauche a trouvé un écho auprès d'une députée PDL, en charge de l'égalité des sexes, Barbara Saltamartini, qui a jugé cette plaisanterie «hors de propos et peu amusante».
Paola Concia, députée de gauche, figure de la défense des droits des homosexuels, a estimé qu'il ne s'est «pas agi d'une boutade, c'est exactement ce qu'il pense des femmes». Elle n'a pas hésité à qualifier Berlusconi de «vieux porc», appelant les femmes italiennes à ne pas voter pour le PDL, «un parti de machos».
Le Cavaliere s'est quand même trouvé quelques défenseurs, comme son allié de la Ligue du Nord, Umberto Bossi qui a lancé aux journalistes : «Vous êtes jaloux...» Alessandra Mussolini, députée de la majorité et petite-fille du dictateur, n'a vu dans ses propos «qu'une plaisanterie», ajoutant que «si quelqu'un y a cru, c'est qu'il ne comprend rien».
Silvio Berlusconi est actuellement au centre de plusieurs scandales sexuels. Un homme d'affaires et un directeur de journal font l'objet d'enquêtes judiciaires pour lui avoir fourni des prostituées dans l'espoir d'obtenir des marchés publics. Il est également jugé depuis avril à Milan pour des relations sexuelles payantes avec une mineure. Les journaux italiens ont publié des dizaines d'écoutes téléphoniques compromettantes. La semaine dernière, l'Eglise italienne a dénoncé «des comportements difficilement compatibles avec la dignité institutionnelle».
LeParisien.fr
Pauvre type va !!!! Encore un obsédé sexuel !
Je te lui en ficherais des allez minette moi !
Ils le virent quand lui aussi ????
Je te lui en ficherais des allez minette moi !
Ils le virent quand lui aussi ????