Après plus d'un an de tergiversations, cela a-t-il encore un sens de tenter de négocier avec des partis qui ne veulent pas d'un accord? Cela aurait-il un sens de faire revoter les électeurs pour ces mêmes partis? Sudpresse dit non.... et vous aussi: vous êtes une majorité à vous prononcer pour un referendum... et s'il est organisé, à une scission du pays!
Le formateur Elio Di Rupo fera rapport au roi ce vendredi à 16 heures. Une rumeur circulant déjà avec insistance jeudi après-midi faisait état de sa volonté de présenter sa démission au souverain. Celui-ci pourrait temporiser et tenir la démission en suspens ou demander à M. Di Rupo de faire une dernière tentative.
Comment en est-on arrivé là?
Comme il l'avait demandé, Elio DI Rupo a reçu jeudi la réponse à sa note des neuf partis impliqués dans les discussions. Sept partis ont dit "oui mais". La N-VA a clairement dit "non" et le CD&V s'est réfugié derrière la N-VA. Les sociaux-démocrates flamands ont répété qu'un accord n'était possible que par la négociation tout en ajoutant que pour eux la participation de la N-VA est "une condition nécessaire".
Quelle porte de sortie?
Charles Michel, président du MR est toutefois d'avis que le formateur ne doit pas démissionner. "Dans les jours à venir il doit poursuivre les discussions. Il y a de la nervosité au CD&V. Tous les démocrates-chrétiens ne sont pas enthousiastes à l'idée de rester coller à la N-VA. Il faudra voir s'il n'y a pas de solution de ce côté".
Du côté francophone, on évoque encore toujours la possibilité de continuer avec le gouvernement en affaires courantes ou de mettre en place un gouvernement provisoire qui aurait reçu la confiance du parlement "mais pour cela il faut l'accord d'une partie au moins des partis flamands or, de ce côté, on constate des réticences", a ajouté Mme Onkelinx.
Les élections sont généralement considérées, du côté francophone, comme une possibilité mais elles ne sont pas souhaitables car elles entraîneraient une radicalisation des positions.
Vous vous prononcez pour le referendum!
Osons le referendum, titrait Sudpresse dans ses éditions de ce vendredi. Et la plupart des internautes sont derrière cette incantation: interrogés sur le scénario que vous privilégieriez, vous êtes plus de 50% à vous prononcer pour un referendum, 32% pour un gouvernement sans la NV-A (mais impossible si le CD&V ne change pas d'avis), 11% pour des élections à la rentrée, 4% pour un gouvernement sans le CD&V ni la NV-A limité à des compétences socio-économiques, et seulement 1% pour la poursuite de la mission d'Elio Di Rupo...
Et en cas de referendum, c'est encore plus clair: vous êtes 64% (sur près de 4.000 votants) à dire "oui" à la séparation, 30% à la refuser, et seulement 6% à vouloir attendre...
Reste à voir si nos représentants auront le courage de prendre cette voie périlleuse et pleine d'inconnues...
sudpresse.be
On y vient petit à petit, il y a quelques temps en arrière, les Wallons en particulier mais les belges en général ne voulaient pas d'une scission du pays mais de divergence en refus les gens sont excédés et voient plutôt d'un bon œil la scission quelle qu'en soit les conséquences.
Pour le savoir qu'un seul moyen, le référendum général pour savoir ce que le peuple veut réellement pour l'avenir du pays.
Bien sur ça n'arrangerait pas le roi qui serait probablement le grand perdant de l'histoire car je doute fort que d'un coté ou de l'autre on veuille reprendre une monarchie et l'Europe s’enrichirait de deux nouvelles républiques.
