Voilà de quoi relancer la polémique. La BBC a fait état dimanche soir d'un document secret du Vatican visant, selon elle, à étouffer les cas d'abus sexuels sur les mineurs, affirmant que pendant 20 ans, avant de devenir pape, le cardinal Joseph Ratzinger l'avait fait appliquer.
Ecrit en 1962, ce document de 39 pages, intitulé "Crimen Sollicitationis", entend indiquer aux évêques du monde entier comment procéder en cas de "crime de sollicitation", dans le cadre du confessional ou en dehors. Sollicitation, précise le document, d'actes obscènes, que ce soit par la parole ou les gestes. Ces instructions marquées "confidentiel" devaient être conservées enfermées dans le coffre de leur église par les évêques. Elles exigeaient notamment le secret absolu, tant du prêtre que de la victime, ou encore d'éventuels témoins ou personnes au courant, selon la BBC. Le non respect de ce serment signifiait une excommunication.
Accusations fallacieuses
Le père Tom Doyle, un expert du droit canon renvoyé du Vatican parce qu'il avait critiqué sa manière de gérer ces cas d'abus sexuels, a interprété le document pour la BBC, estimant qu'il s'agissait d'une politique explicite pour enlever tout droit à la parole aux victimes.
Les représentants britanniques de l'Eglise catholique ont immédiatement dénoncé ces accusations comme complètement fallacieuses, expliquant que ce document n'avait pas trait aux abus sexuels mais seulement à l'usage impropre du confessionnal.
Ecrit en 1962, ce document de 39 pages, intitulé "Crimen Sollicitationis", entend indiquer aux évêques du monde entier comment procéder en cas de "crime de sollicitation", dans le cadre du confessional ou en dehors. Sollicitation, précise le document, d'actes obscènes, que ce soit par la parole ou les gestes. Ces instructions marquées "confidentiel" devaient être conservées enfermées dans le coffre de leur église par les évêques. Elles exigeaient notamment le secret absolu, tant du prêtre que de la victime, ou encore d'éventuels témoins ou personnes au courant, selon la BBC. Le non respect de ce serment signifiait une excommunication.
Accusations fallacieuses
Le père Tom Doyle, un expert du droit canon renvoyé du Vatican parce qu'il avait critiqué sa manière de gérer ces cas d'abus sexuels, a interprété le document pour la BBC, estimant qu'il s'agissait d'une politique explicite pour enlever tout droit à la parole aux victimes.
Les représentants britanniques de l'Eglise catholique ont immédiatement dénoncé ces accusations comme complètement fallacieuses, expliquant que ce document n'avait pas trait aux abus sexuels mais seulement à l'usage impropre du confessionnal.