La première secrétaire du Parti socialiste annoncera mardi sa candidature à la primaire depuis sa ville de Lille, dans le Nord. Mais les ténors du PS ne devraient pas être autour d’elle. C’est son choix.
C’est l’histoire d’une revanche. A 60 ans, Martine Aubry tient enfin entre ses mains le destin présidentiel que ses amis comme ses adversaires lui promettaient quand elle a commencé sa carrière. Mardi, la première secrétaire du PS annoncera depuis son fief lillois sa candidature aux primaires socialistes et donc à l’Elysée, si elle en sort vainqueur.
Douée, rapide, médiatique, la jeune énarque a connu dans les années 1990 une ascension spectaculaire qui l’a menée au statut respecté de numéro deux du gouvernement Jospin. Avant de connaître, la décennie suivante, une descente aux enfers après sa défaite aux législatives. Et enfin une résurrection, après ses victoires à Lille et au Parti socialiste.
Quatre mois pour convaincre au sein de la gauche
Qui est Martine Aubry? Depuis vingt ans les Français ont appris à aimer ou détester cette femme de caractère, devenue une icône de la gauche et un repoussoir pour la droite. Mais personne ne la connaît vraiment. Est-elle la fille de Jacques Delors, élevée dans le giron de la deuxième gauche, celle qui privilégie la recherche du consensus à la confrontation? Ou bien la « dame des 35 heures », dogmatique, autoritaire? Est-elle la maire de Lille, capable dans sa ville de tendre la main aux élus du MoDem et de travailler avec les grands patrons? Ou la patronne de Solferino, arc-boutée sur ses valeurs et ses vieux réflexes, comme elle l’a montré lors de la réforme de la retraite à 60 ans?
Il reste moins de quatre mois à Martine Aubry pour s’imposer dans son propre camp contre des rivaux aussi déterminés que François Hollande ou Ségolène Royal. Quatre mois pour convaincre les électeurs de gauche et à travers eux les Français qu’elle sera la mieux à même de l’emporter par la suite sur le président sortant. Quatre mois pour se révéler telle qu’elle est, enfin, et se défaire des caricatures.
leparisien.fr
Pour moi Brochet Aubry est surtout celle qui pactise avec les musulmans dans sa commune et région, c'est celle qui à participer à la débâcle du monde du travail en France et c'est une politicienne retors vicieuse qui est plus intéressé par le pouvoir que par l'idéologie de son parti ou le bien être de ses administrés.
Je suis très loin d'être socialiste mais si j'avais à me prononcer sur le choix d'un des candidat en lice pour la présidentielle, ce serait tout sauf Brochet-Aubry, en fait DSK était à peu près le plus acceptable des gens de se parti et maintenant, j’espère sincèrement que ce sera Hollande qui sera le prétendant des socialistes.
