Si les offres d'emploi ne trouvent pas preneur, c'est aussi parce que les jeunes travailleurs sont pantouflards. "Ah bon, il faut travailler le samedi? Alors, ça ne m'intéresse pas." C'est le genre de réponse des jeunes travailleurs de moins de 30 ans. Ont-ils un poil dans la main? En tout cas, ils voient le boulot d'un autre œil...
"Il y a des milliers de postes vacants. Même pour des gens non formés, avec des salaires très corrects. Et pourtant, les patrons ne trouvent pas les travailleurs", s'indigne Rudi Thomaes, le patron des patrons. Si ces emplois restent vacants, dit la Fédération des Entreprises Belges, c'est aussi un problème de mentalité, pas seulement de formation et d'incitants. Se lever tôt et savoir se tenir au boulot sont des principes de base qui auraient parfois du mal à être respectés.
sudpresse.be
On peut transposer ça à la France, rien que chez les routiers les jeunes, dans beaucoup de cas, sont plus intéressé par quand ils vont rentrer le vendredi soir et par le matériel qu'ils vont avoir que réellement par le travail.
En France c'est pareil il y a des milliers d'emplois qui ne sont pas pourvus simplement parce que les jeunes ne veulent pas faire un minimum d'effort.