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    La FNTR en congrès serre les rangs

    Jean-pierre
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    Se défoule à fond


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    La FNTR en congrès serre les rangs Empty La FNTR en congrès serre les rangs

    Message par Jean-pierre Mar 30 Nov - 20:32

    En matière de fiscalité et de temps de travail, la FNTR n’a qu'une ambition : coller aux normes européennes pour permettre aux entreprises de renouer avec la compétitivité. Isolée depuis décembre 2009, la Rue Ampère assume ses choix.

    La fédération historique du transport routier français a su montrer lors de son 65ème congrès que, dans l'adversité, ses adhérents savent resserrer les rangs. Leur présence en nombre et en diversité - on a noté la présence à la tribune officielle de l'un des principaux patrons de "Norbert", Hervé Montjotin - a contribué à asseoir la stratégie mise en place par la rue Ampère après sa non signature de l'accord social de décembre 2009 : si elle est maintenant isolée sur l'échiquier de la représentativité patronale, la FNTR n'en reste pas moins "droit dans ses bottes".
    C'est sur les questions sociales que la FNTR fait montre d'une réelle différence de vue et d'une parole libérée par sa mauvaise humeur affichée depuis le début des états généraux. À quelques semaines du clap de fin de cette centaine de réunions débutée le 19 janvier 2010, la fédération affiche un désintérêt pour ce qu'elle qualifie publiquement au mieux de non-événement, au pire de "catalogue de voeux pieux".

    Les états généraux pas même cités
    Pour trouver une référence à l'existence même de l'événement, nul besoin de se référer aux discours de clôture du président Jean-Christophe Pic : l'expression même n'a jamais été citée. Il faut lire le rapport d'activité 2010 de la fédération pour apprendre que les états généraux sont "une opération de communication dilatoire pour faire passer la pilule de décembre 2009, que les constats s'y sont enchaînés comme les perles sur un collier et que les vrais dossiers sont ailleurs".
    La preuve : il fallait réécrire la convention collective ? Le travail a été fait mais a renvoyé à la négociation paritaire les points les plus délicats. Il fallait obtenir qu'en matière de temps de disponibilité, on en revienne à la norme européenne pour gagner en compétitivité face aux étrangers ? Si les participants aux états généraux y parviennent, ce sera en échange de la fameuse rénovation de la convention déjà citée.

    Temps de travail : partir du règlement communautaire
    Or, pour la FNTR, l'occasion était belle de "traiter en priorité l'impact cumulé sur la réglementation sociale transport de la directive européenne 2002/15 (les temps de disponibilité), de la loi du 20 août 2008 (accords d'entreprise et bouleversement de la hiérarchie des normes) et des évolutions de la jurisprudence". Mode d'emploi selon la fédération : en matière de temps de travail, il faut partir du règlement communautaire sur les temps de conduite pour ensuite parler temps de travail et laisser aux partenaires sociaux mais surtout à l'entreprise le soin de "déterminer le volume de temps de disponibilité en fonction de l'activité".
    Rien à voir, selon elle, avec la "réforme a minima" voulue par le ministère, qui consiste à gommer les heures d'équivalence en intégrant dans le droit français la notion de temps de disponibilité et la nécessité de les payer, charges patronales incluses. Or, comme l'explique
    la rue Ampère, "intégrer ces temps sans revoir la définition du temps de travail est aléatoire" et les rémunérer avec les charges qui vont bien ne permettrait en rien de gagner en compétitivité. D'autant qu'aucune visibilité n'existe quant à la pérennité des allégements
    Fillon et TEPA...
    Cette façon d'organiser le dialogue social en restant au plus près du terrain entraîne forcément une relecture du rôle des fédérations au plan national : "Au niveau de la branche, le rôle d'une Fédération comme la nôtre est d'ouvrir un espace de respiration pour la négociation en entreprise [...] Ma conviction est que le syndicalisme patronal doit aujourd'hui évoluer pour mieux être préservé.[...] Cette question de la représentativité est déterminante. Nous agissons pour que dans notre secteur, elle soit clarifiée, en toute transparence et en toute objectivité", déclare à ce sujet Jean-Christophe Pic. Message presque pas codé destiné à l'OTRE et à TLF.
    La vision FNTR a le mérite d'être pragmatique et fondée sur l'expérience. Le problème est qu'elle ne risque pas d'être suivie tant la crédibilité de la rue Ampère a été écornée par une attitude négative à l'égard du grand projet Bussereau que sont les états généraux. Dans ce type de questions comme dans d'autres, il ne fait pas bon avoir raison tout seul.

    wk-transport-logistique.fr

    C'est l'Europe qui devrait ce mettre aux systèmes français car ça commence à bien faire toute ces heures qui ne sont pas payées ni a nous ni les charges à l'état.

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