Face à face, deux candidats que tout oppose
Alvaro Noboa, l'homme le plus riche du pays partisan d'une politique libérale. De l'autre Rafael Correa, un économiste de gauche, ami du président vénézuélien Hugo Chavez. Un farouche opposant du président américain George Bush. Rafael Correa était donné comme favori de ce scrutin mais au premier tour il est arrivé derrière son rival, contre toute attente. Les derniers sondages le créditent de 52% des voix ce dimanche mais près d'un Equatorien sur 5 se dit encore indécis. Alvaro Noboa fait quant à lui planer le spectre de la guerre civile et du communisme en cas de victoire de son rival. Le magnat de la banane promet de réduire les relations diplomatiques avec Cuba et le Vénézuela. Son adversaire prône lui le retrait de la base américaine d'Equateur et refuse de signer un traité de libre échange avec Washington. L'Equateur vit depuis dix ans dans une crise politique. Trois présidents ont quitté le pouvoir. Près de 60 % de la population vivent dans la pauvreté. La campagne a été marquée par les insultes qu'ont échangé les deux candidats. Alvaro Noboa et Rafael Correa, au coude à coude, se montrent du doigt et dénoncent des risques de fraudes électorales.
Et non il ne s'agit pas des présidentielles française mais quelque part on se dit que quant on vois ou entend ce qu'ils se passe dans d'autre pays les présidentielles française sont bien calme.
Au moins les personnalités politiques ne s'insultent t'elles pas et la fraude électorale, même si elle peut exister, reste quand même très marginale.