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    Un gendarme aux assises après la mort d’un Gitan

    Jean-pierre
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    Un gendarme aux assises après la mort d’un Gitan Empty Un gendarme aux assises après la mort d’un Gitan

    Message par Jean-pierre Lun 13 Sep - 12:37

    Quatre jours après l’annonce de la probable mise en examen du gendarme impliqué dans la mort d’un Gitan, abattu le 16 juillet à Saint-Aignan (Loir-et-Cher), le procès d’un drame similaire s’ouvre ce matin devant la cour d’assises du Var, à Draguignan.

    Christophe Monchal, gendarme de 43 ans, comparaît libre pour « coups mortels » après le décès d’un membre de la communauté des gens du voyage tué en tentant de s’évader, en mai 2008, à Draguignan. « Le contexte lié à Saint-Aignan nous est favorable », ne cache pas Me Régine Ciccolini, avocate des proches de Joseph Guerdner, la victime tombée à 27 ans sous les tirs de l’accusé.
    Père de trois enfants, Joseph Guerdner vivait dans un campement à Brignoles. Depuis 1996, il faisait l’objet de plusieurs procédures, notamment pour des vols et violences, parfois avec arme. Le 22 mai 2008, le délinquant, qui a foncé deux ans plus tôt sur un véhicule de gendarmerie, se rend à la brigade de Brignoles pour son contrôle judiciaire. Des militaires l’interpellent car ils le soupçonnent d’avoir participé à l’agression violente et la séquestration d’un routier en avril 2008. Guerdner, qui nie les faits, est placé en garde à vue et transféré à la compagnie de Draguignan, où va se dérouler le drame.

    Menotté, le fugitif avait sauté par la fenêtre

    Les enquêteurs le soupçonnent d’une « envie de s’enfuir ». Par précaution, l’homme a les poignets entravés et une cheville serrée par une menotte pour gêner ses mouvements. Le 23 mai à 21 h 30, Guerdner demande à fumer une cigarette. Le maréchal des logis-chef Monchal décrit comme « calme et posé » par ses collègues, l’escorte dans une cage d’escalier près d’une fenêtre. La minuterie s’éteint. Le gardé à vue en profite pour sauter par la fenêtre. Il retombe 4,60 m plus bas, et court. Le gendarme tire à sept reprises. Atteint par trois projectiles, Guerdner réussit à franchir un grillage et se réfugie dans un arbre de l’institution religieuse voisine où il sera découvert agonisant.
    Gardé à vue, le gendarme explique — seulement à sa seconde audition — qu’il a fait des sommations en criant : « Arrête ou je tire. » Il affirme n’avoir jamais voulu tuer le fugitif mais le stopper en visant les jambes, seul moyen de le neutraliser. Christophe Monchal est mis en examen pour « coups mortels ». Au terme de l’instruction, il bénéficie d’un non-lieu, conformément à l’avis du parquet. Le juge estime que toutes les conditions (fuite caractérisée, dangerosité du suspect, sommations...) étaient réunies pour autoriser le gendarme à ouvrir le feu sur l’évadé, conformément à un décret de 1903 sur l’usage des armes par les militaires.
    Scandalisés, les proches de la victime font appel. Fin 2009, la chambre d’instruction leur donne raison en ordonnant un renvoi aux assises. Dans son arrêt, la chambre d’instruction dépeint Guerdner comme un « personnage éminemment dangereux » avec « la volonté de s’évader coûte que coûte ». Les magistrats écartent toute intention homicide chez Monchal. Mais ils soulignent que le fugitif était entravé et pas armé. Selon eux, il y avait pour le gendarme une « possibilité d’alerter les autres militaires et d’organiser une course-poursuite ». L’usage de l’arme à feu n’était pas le « seul moyen d’arrêter Joseph Guerdner ». « Ils auraient pu le rattraper autrement, les tirs n’étaient en rien justifiés », insiste M e Ciccolini, en notant l’absence de « nécessité absolue » exigée pour qu’un militaire tire. Verdict attendu vendredi.

    leparisien.fr

    Ben voyons encore une fois les avocats de la racaille réussissent à mettre en doute la bonne fois et le remarquable travail de la gendarmerie sur cette affaire et on va encore perdre du temps en procès et palabre pour un gars multirécidiviste qui visiblement n'avait aucune intention de s’insérer dans la société mais bel et bien de continuer sa carrière de racaille de la manière la plus violente possible.

    Je serai curieux de savoir comment les avocats auraient repris cet homme qui visiblement était prêt à tout pour s'échapper, si il a été capable alors qu'il était touché à trois reprise par des balles de monter dans un arbre ça dénote d'une certaine constitution et donc de dangerosité pour l'arrêter.

      La date/heure actuelle est Mar 24 Sep - 5:32