C’est bientôt la fin de la galère pour les automobilistes qui empruntent chaque jour l’A4 ou l’A86.Dans un mois, la voie antibouchons fermée depuis décembre sera remise en service
La réparation des glissières amovibles de l’A 4-A 86 a démarré. Les ouvriers travaillent depuis lundi sur ces deux longues barrières, endommagées en décembre par des accidents de la circulation. Une première étape avant la réouverture très attendue de la voie antibouchons.
Des gains de temps précieux. Unique en France, ce système a été déployé en 2005 à titre expérimental.
En cas d’embouteillage, les barrières s’ouvrent et les voitures peuvent accéder à la bande d’arrêt d’urgence sur environ deux kilomètres, entre le tunnel de Nogent et l’échangeur de Créteil. Selon la Direction interdépartementale des routes d’Ile-de-France (Dirif), cette voie supplémentaire réduit les temps de parcours de dix à quinze minutes le matin dans le sens Paris-Province, et de sept à huit minutes le soir de l’autre côté. Un gain précieux, le tronçon étant considéré comme un point noir de la circulation en Ile-de-France, avec 244000 véhicules par jour.
Remise en service fin mai. La première phase des travaux doit s’achever demain. Mais il faudra encore patienter avant d’accéder à la cinquième voie. Une fois déposées, les pièces abîmées seront soit remplacées, soit réparées par le concepteur du système, l’entreprise Sodirel, spécialisée dans les équipements routiers de sécurité. Puis, nouvelle étape, il faudra remonter ces éléments. L’opération est programmée le 25 mai côté province-Paris et la semaine suivante dans l’autre sens. Le système sera réactivé dans la foulée.
138000 € de travaux. Le coût des travaux est élevé. « Ces glissières rouges et blanches paraissent ordinaires mais elles renferment un mécanisme assez complexe », souligne Wiliam Tinchaut, technicien au bureau des politiques de maintenance à la Dirif. Lorsque l’une d’elles est endommagée par un choc, elle est rarement réparée sur le champ. Dernier exemple en date, en mars, une barrière amovible de moindre importance a été percutée par une voiture, à la hauteur de Joinville. Le système d’air comprimé qui permet de la mettre sur roues ne fonctionnant plus, la Dirif a décidé de la maintenir ouverte.
Les automobilistes impatients. Cette fois, les dégâts sont plus conséquents. Ce qui explique en partie les délais. Certains élus locaux, à l’instar du maire UMP de Nogent, Jacques J.-P. Martin, s’en sont agacés et ont réclamé l’ouverture permanente de la voie auxiliaire. La préfecture de région a refusé pour des raisons de sécurité. Chez les automobilistes, on s’irrite aussi du manque d’informations. « On n’est pas du tout tenu au courant », se plaint Fabrice, 55 ans. Ce technicien de Villiers-sur-Marne emprunte le tronc commun A 4- A 86 pour se rendre à Orly, où il travaille. « Quand la voie est ouverte, ça passe tout seul. Quand elle est fermée, je me mets jusqu’à quarante-cinq minutes pour aller de Champigny à Créteil. »
Le Parisien
La réparation des glissières amovibles de l’A 4-A 86 a démarré. Les ouvriers travaillent depuis lundi sur ces deux longues barrières, endommagées en décembre par des accidents de la circulation. Une première étape avant la réouverture très attendue de la voie antibouchons.
Des gains de temps précieux. Unique en France, ce système a été déployé en 2005 à titre expérimental.
En cas d’embouteillage, les barrières s’ouvrent et les voitures peuvent accéder à la bande d’arrêt d’urgence sur environ deux kilomètres, entre le tunnel de Nogent et l’échangeur de Créteil. Selon la Direction interdépartementale des routes d’Ile-de-France (Dirif), cette voie supplémentaire réduit les temps de parcours de dix à quinze minutes le matin dans le sens Paris-Province, et de sept à huit minutes le soir de l’autre côté. Un gain précieux, le tronçon étant considéré comme un point noir de la circulation en Ile-de-France, avec 244000 véhicules par jour.
Remise en service fin mai. La première phase des travaux doit s’achever demain. Mais il faudra encore patienter avant d’accéder à la cinquième voie. Une fois déposées, les pièces abîmées seront soit remplacées, soit réparées par le concepteur du système, l’entreprise Sodirel, spécialisée dans les équipements routiers de sécurité. Puis, nouvelle étape, il faudra remonter ces éléments. L’opération est programmée le 25 mai côté province-Paris et la semaine suivante dans l’autre sens. Le système sera réactivé dans la foulée.
138000 € de travaux. Le coût des travaux est élevé. « Ces glissières rouges et blanches paraissent ordinaires mais elles renferment un mécanisme assez complexe », souligne Wiliam Tinchaut, technicien au bureau des politiques de maintenance à la Dirif. Lorsque l’une d’elles est endommagée par un choc, elle est rarement réparée sur le champ. Dernier exemple en date, en mars, une barrière amovible de moindre importance a été percutée par une voiture, à la hauteur de Joinville. Le système d’air comprimé qui permet de la mettre sur roues ne fonctionnant plus, la Dirif a décidé de la maintenir ouverte.
Les automobilistes impatients. Cette fois, les dégâts sont plus conséquents. Ce qui explique en partie les délais. Certains élus locaux, à l’instar du maire UMP de Nogent, Jacques J.-P. Martin, s’en sont agacés et ont réclamé l’ouverture permanente de la voie auxiliaire. La préfecture de région a refusé pour des raisons de sécurité. Chez les automobilistes, on s’irrite aussi du manque d’informations. « On n’est pas du tout tenu au courant », se plaint Fabrice, 55 ans. Ce technicien de Villiers-sur-Marne emprunte le tronc commun A 4- A 86 pour se rendre à Orly, où il travaille. « Quand la voie est ouverte, ça passe tout seul. Quand elle est fermée, je me mets jusqu’à quarante-cinq minutes pour aller de Champigny à Créteil. »
Le Parisien
Chic ! C'est la route des...guinguettes