PROSTITUTION.
Fermées il y a soixante ans, les maisons closes font encore débat
Faut-il rouvrir les maisons closes, qui ont fermé leurs portes dans notre pays depuis 1946? Une députée relance le débat et notre sondage exclusif révèle que les Français y sont plutôt favorables.
Soixante-quatre ans après leur interdiction, plus de la moitié des Français (59 % exactement) se déclarent favorables au retour des maisons closes, selon un sondage exclusif CSA pour « le Parisien »- « Aujourd’hui en France ». De quoi apporter de l’eau au moulin de Chantal Brunel, députée (UMP) de Seine-et-Marne, qui propose dans un livre tout juste paru (lire ci-dessous) de remettre au goût du jour les lupanars, au nombre de 1 400 avant que l’Etat n’ordonne leur fermeture en 1946.
En savoir plus
Plus d’un Français sur deux favorable à leur réouverture
En Catalogne, des clients surtout français
« Les prostituées seraient à l’abri des agressions de la rue »
CLES
Certaines associations sont contre
Ailleurs en Europe
«Ici, les filles ne sont pas à la merci d’un maquereau»
Son idée : protéger celles qui exercent le plus vieux métier du monde en leur permettant de travailler au grand jour dans des lieux qui leur seraient réservés, comme cela se fait depuis une quinzaine d’années en Suisse, en Allemagne ou aux Pays-Bas.
En les sortant de la rue et de la clandestinité, Chantal Brunel espère mettre fin à l’exploitation et à la maltraitance dont sont l’objet de plus en plus de péripatéticiennes. Une telle mesure permettrait, selon elle, d’éliminer les réseaux mafieux et leur offrirait davantage de sécurité que la rue. Par ailleurs, dans les pays où les maisons closes sont autorisées, les filles reversent certes une somme à leur « tenancier », mais beaucoup moins importante que celle qu’elles donnaient à leur « mac » lorsqu’elles racolaient.
Mise en place d’un groupe de travail
Qu’en pensent les principales intéressées dans l’Hexagone ? « Elles sont pour une décriminalisation de leur activité, mais pas sous l’autorité d’un patron, affirme Alice, une porte-parole de Griselidis, association toulousaine oeuvrant auprès des prostituées. Rouvrir des maisons de tolérance, éventuellement, mais dans lesquelles elles s’autogéreraient. » Du côté du ministère de l'Intérieur, en tout cas, selon Chantal Brunel, on prend le sujet très au sérieux : « Un groupe de travail sur la prostitution, dont je ferai partie, est en cours d’élaboration. La première réunion préparatoire aura lieu le 25 mars. »
Le Parisien
Personnellement je suis POUR ! La prostitution a toujours existé alors autant légaliser cela et faire ca ..proprement en surveillant medicalement les filles !! Et puis ça va faire rentrer des sous dans les caisses de l'état ça aussi !! Du boulot pour la ...grande Lulu Messieurs ???
Fermées il y a soixante ans, les maisons closes font encore débat
Faut-il rouvrir les maisons closes, qui ont fermé leurs portes dans notre pays depuis 1946? Une députée relance le débat et notre sondage exclusif révèle que les Français y sont plutôt favorables.
Soixante-quatre ans après leur interdiction, plus de la moitié des Français (59 % exactement) se déclarent favorables au retour des maisons closes, selon un sondage exclusif CSA pour « le Parisien »- « Aujourd’hui en France ». De quoi apporter de l’eau au moulin de Chantal Brunel, députée (UMP) de Seine-et-Marne, qui propose dans un livre tout juste paru (lire ci-dessous) de remettre au goût du jour les lupanars, au nombre de 1 400 avant que l’Etat n’ordonne leur fermeture en 1946.
En savoir plus
Plus d’un Français sur deux favorable à leur réouverture
En Catalogne, des clients surtout français
« Les prostituées seraient à l’abri des agressions de la rue »
CLES
Certaines associations sont contre
Ailleurs en Europe
«Ici, les filles ne sont pas à la merci d’un maquereau»
Son idée : protéger celles qui exercent le plus vieux métier du monde en leur permettant de travailler au grand jour dans des lieux qui leur seraient réservés, comme cela se fait depuis une quinzaine d’années en Suisse, en Allemagne ou aux Pays-Bas.
En les sortant de la rue et de la clandestinité, Chantal Brunel espère mettre fin à l’exploitation et à la maltraitance dont sont l’objet de plus en plus de péripatéticiennes. Une telle mesure permettrait, selon elle, d’éliminer les réseaux mafieux et leur offrirait davantage de sécurité que la rue. Par ailleurs, dans les pays où les maisons closes sont autorisées, les filles reversent certes une somme à leur « tenancier », mais beaucoup moins importante que celle qu’elles donnaient à leur « mac » lorsqu’elles racolaient.
Mise en place d’un groupe de travail
Qu’en pensent les principales intéressées dans l’Hexagone ? « Elles sont pour une décriminalisation de leur activité, mais pas sous l’autorité d’un patron, affirme Alice, une porte-parole de Griselidis, association toulousaine oeuvrant auprès des prostituées. Rouvrir des maisons de tolérance, éventuellement, mais dans lesquelles elles s’autogéreraient. » Du côté du ministère de l'Intérieur, en tout cas, selon Chantal Brunel, on prend le sujet très au sérieux : « Un groupe de travail sur la prostitution, dont je ferai partie, est en cours d’élaboration. La première réunion préparatoire aura lieu le 25 mars. »
Le Parisien
Personnellement je suis POUR ! La prostitution a toujours existé alors autant légaliser cela et faire ca ..proprement en surveillant medicalement les filles !! Et puis ça va faire rentrer des sous dans les caisses de l'état ça aussi !! Du boulot pour la ...grande Lulu Messieurs ???