Les aéroports du nord de la France sont fermés depuis 17 heures et ceux de Roissy-Charles de Gaulle, Orly et Le Bourget ainsi que plusieurs aéroports de l'ouest et de l'est du pays le seront au plus tard à 23H00, a annoncé jeudi la Direction générale de l'aviation civile. La Direction générale de l'aviation civile, grande organisatrice du transport aérien, pourrait ajuster ses décisions en fonction de nouvelles cartes météorologiques qui lui parviendront vers 20 heures jeudi soir.
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Les nuages de cendres, un danger pour les réacteurs
Ces perturbations dans le ciel européen «pourraient durer deux jours», mais «cela dépendra de la façon dont évoluera le nuage» de cendres volcaniques venant d'Islande, a estimé jeudi une porte-parole d'Eurocontrol, organisme européen chargé de la sécurité aérienne.
Les nuages de cendres peuvent limiter la visibilité et représenter un danger pour les réacteurs des avions, d'où la suspension des vols.
Les espaces aériens britannique, belges, suédois, danois, norvégien fermés
Les services du contrôle aérien ont décidé jeudi de fermer totalement l'espace aérien britannique au minimum jusqu'à vendredi 7 heures (5 heures GMT). Avec la fermeture de l'aéroport londonien d'Heathrow, le plus important au monde en terme de trafic, les perturbations vont se faire ressentir bien au-delà de l'Europe. «Le nuage de cendres volcaniques s'est maintenant propagé à travers le Royaume-Uni et continue à se déplacer vers le sud», a indiqué le National air traffic service (NATS, contrôle aérien).
L'espace aérien belge sera progressivement fermé jeudi, sa partie ouest à 14h30 puis la totalité à 16h30, jusqu'à ce que le nuage de cendres volcaniques venant d'Islande soit passé. L'espace irlandais est partiellement fermé depuis 12 heures, dont l'aéroport de Dublin. En Suède, il sera progressivement fermé d'ici 21 heures. L'espace danois sera totalement fermé vers 18 heures. L'ensemble du trafic aérien a également été interrompu en Norvège, tout comme dans le nord de la Finlande. Celui du nord-ouest de l'Allemagne sera fortement perturbé à partir de 15 heures.
Le trafic aérien islandais épargné
La fermeture des espaces aériens a par ricochet entraîné des dizaines d'annulations dans les aéroports de par le monde, en particulier à l'aéroport Schiphol d'Amsterdam. Tous les vols au départ de l'aéroport parisien de Roissy à destination de Londres, de l'Ecosse, de Copenhague et d'Oslo sont annulés.
Paradoxalement, en Islande, l'aéroport de Reykjavik restait ouvert, épargné grâce aux vents dominants venant de l'ouest. Selon un expert des services métérologiques britanniques, il est impossible de dire jusqu'où ira le nuage de cendres.
800 personnes évacuées en Islande
L'incertitude règne aussi concernant l'éruption du volcan situé près du glacier Eyjafjallajokull. Selon Magnus Tumi Gudmunsson, un professeur islandais de géophysique, «on ne peut pas dire combien de temps (l'éruption) va durer. C'est extrêmement variable, cela peut aller de plusieurs jours à plus d'un an. Mais si l'on en juge par l'intensité de celle-ci, cela pourrait durer longtemps».
800 personnes vivant dans cette région reculée et peu peuplée d'Islande, à 125 kilomètres à l'est de Reykjavik, ont été évacuées, un mois après une première éruption. Mais c'est désormais la fonte du glacier qui inquiète les autorités, car elle pourrait entraîner de fortes inondations. «Il y a d'importantes inondations des deux côtés du volcan, la route est bloquée et toute la région est isolée à cause des inondations... On craint qu'un grand pont ne se brise», a indiqué Per Landroe, porte-parole de l'ambassade norvégienne à Reykjavik.
Le Parisien
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Les nuages de cendres, un danger pour les réacteurs
Ces perturbations dans le ciel européen «pourraient durer deux jours», mais «cela dépendra de la façon dont évoluera le nuage» de cendres volcaniques venant d'Islande, a estimé jeudi une porte-parole d'Eurocontrol, organisme européen chargé de la sécurité aérienne.
Les nuages de cendres peuvent limiter la visibilité et représenter un danger pour les réacteurs des avions, d'où la suspension des vols.
Les espaces aériens britannique, belges, suédois, danois, norvégien fermés
Les services du contrôle aérien ont décidé jeudi de fermer totalement l'espace aérien britannique au minimum jusqu'à vendredi 7 heures (5 heures GMT). Avec la fermeture de l'aéroport londonien d'Heathrow, le plus important au monde en terme de trafic, les perturbations vont se faire ressentir bien au-delà de l'Europe. «Le nuage de cendres volcaniques s'est maintenant propagé à travers le Royaume-Uni et continue à se déplacer vers le sud», a indiqué le National air traffic service (NATS, contrôle aérien).
L'espace aérien belge sera progressivement fermé jeudi, sa partie ouest à 14h30 puis la totalité à 16h30, jusqu'à ce que le nuage de cendres volcaniques venant d'Islande soit passé. L'espace irlandais est partiellement fermé depuis 12 heures, dont l'aéroport de Dublin. En Suède, il sera progressivement fermé d'ici 21 heures. L'espace danois sera totalement fermé vers 18 heures. L'ensemble du trafic aérien a également été interrompu en Norvège, tout comme dans le nord de la Finlande. Celui du nord-ouest de l'Allemagne sera fortement perturbé à partir de 15 heures.
Le trafic aérien islandais épargné
La fermeture des espaces aériens a par ricochet entraîné des dizaines d'annulations dans les aéroports de par le monde, en particulier à l'aéroport Schiphol d'Amsterdam. Tous les vols au départ de l'aéroport parisien de Roissy à destination de Londres, de l'Ecosse, de Copenhague et d'Oslo sont annulés.
Paradoxalement, en Islande, l'aéroport de Reykjavik restait ouvert, épargné grâce aux vents dominants venant de l'ouest. Selon un expert des services métérologiques britanniques, il est impossible de dire jusqu'où ira le nuage de cendres.
800 personnes évacuées en Islande
L'incertitude règne aussi concernant l'éruption du volcan situé près du glacier Eyjafjallajokull. Selon Magnus Tumi Gudmunsson, un professeur islandais de géophysique, «on ne peut pas dire combien de temps (l'éruption) va durer. C'est extrêmement variable, cela peut aller de plusieurs jours à plus d'un an. Mais si l'on en juge par l'intensité de celle-ci, cela pourrait durer longtemps».
800 personnes vivant dans cette région reculée et peu peuplée d'Islande, à 125 kilomètres à l'est de Reykjavik, ont été évacuées, un mois après une première éruption. Mais c'est désormais la fonte du glacier qui inquiète les autorités, car elle pourrait entraîner de fortes inondations. «Il y a d'importantes inondations des deux côtés du volcan, la route est bloquée et toute la région est isolée à cause des inondations... On craint qu'un grand pont ne se brise», a indiqué Per Landroe, porte-parole de l'ambassade norvégienne à Reykjavik.
Le Parisien
Impressionnant !!!! Bonjour les poumons encore une fois !! Y a qu'a ressortir les masques qui n'ont pas servis pour la grippe H1 N1 !