Un policier marseillais, accusé de viol et d'agressions sexuelles sur cinq jeunes femmes lors de leur garde à vue, a réfuté lundi les faits qui lui sont reprochés. Révoqué depuis de la police, il parle, lui, de «faute professionnelle», au premier jour de son procès devant les assises des Bouches-du-Rhône, à Aix-en-Provence.
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Il sollicitait des faveurs sexuelles des gardées à vue
Le verdict est attendu mercredi et l'accusé encourt la peine maximale de 20 ans de réclusion.
Costume-cravate et visage détendu, souriant à ses proches, l'accusé, Philippe Brassart, 37 ans, a d'abord haussé les sourcils, soupiré ou secoué la tête en signe de dénégation, à l'écoute de l'acte d'accusation énumérant le crime et les délits qui lui sont imputés. Officier de police judiciaire à la Brigade de Répression des Atteintes aux Biens, à Marseille, M. Brassart est d'abord accusé d'avoir forcé Martine (NDLR : le prénom a été modifié) à lui pratiquer, le 23 juillet 2008, une fellation dans les toilettes de l'Hôtel de Police, un acte qualifié de viol par le code pénal.
Une victime : «Vous voyez votre vie dégringoler»
La jeune femme, vendeuse dans un magasin de téléphonie mobile, était interrogée ce jour-là dans le cadre d'une affaire d'escroquerie. «La conversation a commencé à dévier, il m'a parlé de ma corpulence, de lui, sexuellement, tout en revenant de temps en temps à l'interrogatoire», a raconté à la barre la victime présumée. «Il a pris ma main pour la poser sur son sexe pour me montrer à quel point il était excité», a poursuivi la jeune femme racontant comment, ensuite, l'officier de police l'a emmenée aux toilettes pour qu'elle lui pratique une fellation.
«Quand vous avez devant vous quelqu'un qui affirme avoir tous les pouvoirs et qui dit pouvoir faire un peu ce qu'il veut, vous voyez votre vie dégringoler», a expliqué Martine, affirmant n'avoir pas vu d'autre issue que de se soumettre au désir du policier. «Sinon, il pouvait disposer de ma vie comme il l'entendait», a-t-elle déclaré.
Le policier refute la version des victimes
L'accusé affirme qu'il y a bien eu une fellation, mais que celle-ci était consentie. «Je trouvais cette fille très, très sympa, j'étais quasiment sous son charme, les rôles de policier et de gardée à vue se sont effacés», a expliqué l'accusé. «Vous avez oublié les barrières», le questionne le président de la cour, Patrick Vogt. «Complètement», répond M. Brassart, ajoutant qu'il régnait au cours de cette garde à vue «une ambiance très conviviale».
Les autres victimes affirment que le policier leur a proposé de se montrer compréhensif en échange de services sexuels, une attitude assimilable à de la corruption passive, ou qu'il a pratiqué des attouchements, considérés comme une agression sexuelle. «C'est faux, c'est totalement inexact», a affirmé l'accusé, reconnaissant toutefois des propos déplacés.[
Le Parisien
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Il sollicitait des faveurs sexuelles des gardées à vue
Le verdict est attendu mercredi et l'accusé encourt la peine maximale de 20 ans de réclusion.
Costume-cravate et visage détendu, souriant à ses proches, l'accusé, Philippe Brassart, 37 ans, a d'abord haussé les sourcils, soupiré ou secoué la tête en signe de dénégation, à l'écoute de l'acte d'accusation énumérant le crime et les délits qui lui sont imputés. Officier de police judiciaire à la Brigade de Répression des Atteintes aux Biens, à Marseille, M. Brassart est d'abord accusé d'avoir forcé Martine (NDLR : le prénom a été modifié) à lui pratiquer, le 23 juillet 2008, une fellation dans les toilettes de l'Hôtel de Police, un acte qualifié de viol par le code pénal.
Une victime : «Vous voyez votre vie dégringoler»
La jeune femme, vendeuse dans un magasin de téléphonie mobile, était interrogée ce jour-là dans le cadre d'une affaire d'escroquerie. «La conversation a commencé à dévier, il m'a parlé de ma corpulence, de lui, sexuellement, tout en revenant de temps en temps à l'interrogatoire», a raconté à la barre la victime présumée. «Il a pris ma main pour la poser sur son sexe pour me montrer à quel point il était excité», a poursuivi la jeune femme racontant comment, ensuite, l'officier de police l'a emmenée aux toilettes pour qu'elle lui pratique une fellation.
«Quand vous avez devant vous quelqu'un qui affirme avoir tous les pouvoirs et qui dit pouvoir faire un peu ce qu'il veut, vous voyez votre vie dégringoler», a expliqué Martine, affirmant n'avoir pas vu d'autre issue que de se soumettre au désir du policier. «Sinon, il pouvait disposer de ma vie comme il l'entendait», a-t-elle déclaré.
Le policier refute la version des victimes
L'accusé affirme qu'il y a bien eu une fellation, mais que celle-ci était consentie. «Je trouvais cette fille très, très sympa, j'étais quasiment sous son charme, les rôles de policier et de gardée à vue se sont effacés», a expliqué l'accusé. «Vous avez oublié les barrières», le questionne le président de la cour, Patrick Vogt. «Complètement», répond M. Brassart, ajoutant qu'il régnait au cours de cette garde à vue «une ambiance très conviviale».
Les autres victimes affirment que le policier leur a proposé de se montrer compréhensif en échange de services sexuels, une attitude assimilable à de la corruption passive, ou qu'il a pratiqué des attouchements, considérés comme une agression sexuelle. «C'est faux, c'est totalement inexact», a affirmé l'accusé, reconnaissant toutefois des propos déplacés.[
Le Parisien
Suis pas étonnée de cela ! Je me souviens d'une émission a la télé en caméra cachée où on voyait que certains, chez ces Messieurs ne reculaient devant aucune provocation se sentant a l'abri et avec les pleins pouvoirs !! Heureusement ce ne sont que quelques ripouxc ertains risquent leur vie pour notre securité et dénoncent c genre d'agissement sordide !