Deux tours dans les urnes, un troisième dans la rue ? Ce n’est pas l’avis de Bernard Thibault (CGT) qui estime qu’il n’y « pas besoin de troisième tour social ». Pourtant, quarante-huit heures après les élections régionales remportées par la gauche, cinq syndicats (CGT, CFDT, FSU, Solidaires, Unsa) mobilisent aujourd’hui les salariés du privé et du public pour la défense de « l’emploi, le pouvoir d’achat, les retraites, les conditions de travail ».
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Retraite : 43,5 ans de cotisation en 2050 ?
Des centaines de défilés sont prévus. Des préavis de grève ont été déposés dans les banques, la Poste, l’industrie, les tribunaux, le Trésor… Dans l’Education nationale, une forte mobilisation est attendue pour protester contre les suppressions de postes. A la SNCF, le trafic sera perturbé, les syndicats dénonçant les projets de restructuration. Cette journée avait été décidée par les syndicats après le sommet social du 15 février à l’Elysée.
Les syndicats comptent surfer sur la vague rose
Même si elles se présentent en ordre dispersé (FO appelle à se mobiliser le matin uniquement pour les retraites, la CFE-CGC et la CFTC jugeant cette journée d’action prématurée sur ce thème), les organisations comptent surfer sur la vague rose pour mettre la pression sur un gouvernement affaibli après cette défaite électorale. Même si aucun syndicat n’avance de prévisions chiffrées sur l’ampleur attendue de cette mobilisation. « Le président de la République est le premier interpellé par ces votes qui manifestent le très fort mécontentement des salariés vis-à-vis des politiques en vigueur », estime la CGT. Et Bernard Thibault de mettre en « garde contre une attitude gouvernementale qui ne manquerait pas d’alourdir davantage le climat social ». La CFDT cherche aussi à « politiser » cette mobilisation, qui « a vocation à remettre la question de la crise et de ses conséquences sociales dans le débat public ». « Les gens ont l’impression qu’on ne s’occupe pas d’eux », estime François Chérèque dans « la Tribune ».
Une journée test qui donne le top départ des rendez-vous sociaux. En point d’orgue, l’épineuse réforme des retraites. Hier, Nicolas Sarkozy a donné un premier signal. Xavier Darcos, sèchement battu en Aquitaine a passé la main à l’actuel ministre du Budget, Eric Woerth, fin connaisseur des comptes sociaux et réputé pour mener à bien les réformes.
Rassemblement prévu à partir de 13 heures, place de la République à Paris. Le défilé rejoindra la place de la Nation en passant par le boulevard Beaumarchais, l’avenue Daumesnil et le boulevard Diderot. Dispersion vers 19 heures
Le parisien
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Les syndicats comptent surfer sur la vague rose
Même si elles se présentent en ordre dispersé (FO appelle à se mobiliser le matin uniquement pour les retraites, la CFE-CGC et la CFTC jugeant cette journée d’action prématurée sur ce thème), les organisations comptent surfer sur la vague rose pour mettre la pression sur un gouvernement affaibli après cette défaite électorale. Même si aucun syndicat n’avance de prévisions chiffrées sur l’ampleur attendue de cette mobilisation. « Le président de la République est le premier interpellé par ces votes qui manifestent le très fort mécontentement des salariés vis-à-vis des politiques en vigueur », estime la CGT. Et Bernard Thibault de mettre en « garde contre une attitude gouvernementale qui ne manquerait pas d’alourdir davantage le climat social ». La CFDT cherche aussi à « politiser » cette mobilisation, qui « a vocation à remettre la question de la crise et de ses conséquences sociales dans le débat public ». « Les gens ont l’impression qu’on ne s’occupe pas d’eux », estime François Chérèque dans « la Tribune ».
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Rassemblement prévu à partir de 13 heures, place de la République à Paris. Le défilé rejoindra la place de la Nation en passant par le boulevard Beaumarchais, l’avenue Daumesnil et le boulevard Diderot. Dispersion vers 19 heures
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