Une adolescente de 16 ans risque de perdre un oeil pour avoir chatté sur MSN. Surprise sur son ordinateur en décembre, elle a été battue et enfermée, chez elle, dans la cité des Raguenets à Saint-Gratien (Val d'oise). Avec l’assentiment des parents, musulmans rigoureux, ses deux frères auraient corrigé la victime. Les quatre mis en cause auraient tenu un conseil de famille pour éviter les répercussions judiciaires.
Hier, les frères et les parents ont été déférés devant un magistrat du parquet de Pontoise, dans le cadre d’une procédure ouverte pour violences volontaires, séquestration de plus de sept jours et privation de soins.
C’est après une visite chez un ophtalmologiste, en ayant enfin pu quitter l’appartement environ un mois après les violences, que l’enquête a été enclenchée. L’adolescente, qui souffrait d’un oeil, a pu consulter un spécialiste qui n’a pas manqué de relever les traces de coups. La jeune victime risque de perdre l’oeil blessé.
Enfermée pendant huit jours dans des conditions pénibles
Au mieux, selon certaines informations, elle conserverait une vue très diminuée. Il était évoqué hier une acuité visuelle de seulement un dixième. Le spécialiste a aussitôt fait un signalement et ainsi lancé la procédure.
Les policiers du commissariat d’Enghien, saisis de l’affaire sur instruction du parquet, ont ouvert une enquête en préliminaire qui a débouché, mercredi, sur l’interpellation des parents de la victime et de ses deux frères. L’un d’eux, âgé d’une trentaine d’années, serait plus particulièrement soupçonné. Ils l’auraient enfermée huit jours dans l’appartement, dans des conditions pénibles.
« Ce qui s’est passé est insupportable, en France, au XXIe siècle. On n’ôte pas un oeil à son enfant à cause de la religion. Les parents doivent aujourd’hui comprendre qu’il s’agit d’un acte très grave », confiait hier soir la maire UMP de Saint-Gratien, Jacqueline Eustache-Brinio.
Le Parisien
Hier, les frères et les parents ont été déférés devant un magistrat du parquet de Pontoise, dans le cadre d’une procédure ouverte pour violences volontaires, séquestration de plus de sept jours et privation de soins.
C’est après une visite chez un ophtalmologiste, en ayant enfin pu quitter l’appartement environ un mois après les violences, que l’enquête a été enclenchée. L’adolescente, qui souffrait d’un oeil, a pu consulter un spécialiste qui n’a pas manqué de relever les traces de coups. La jeune victime risque de perdre l’oeil blessé.
Enfermée pendant huit jours dans des conditions pénibles
Au mieux, selon certaines informations, elle conserverait une vue très diminuée. Il était évoqué hier une acuité visuelle de seulement un dixième. Le spécialiste a aussitôt fait un signalement et ainsi lancé la procédure.
Les policiers du commissariat d’Enghien, saisis de l’affaire sur instruction du parquet, ont ouvert une enquête en préliminaire qui a débouché, mercredi, sur l’interpellation des parents de la victime et de ses deux frères. L’un d’eux, âgé d’une trentaine d’années, serait plus particulièrement soupçonné. Ils l’auraient enfermée huit jours dans l’appartement, dans des conditions pénibles.
« Ce qui s’est passé est insupportable, en France, au XXIe siècle. On n’ôte pas un oeil à son enfant à cause de la religion. Les parents doivent aujourd’hui comprendre qu’il s’agit d’un acte très grave », confiait hier soir la maire UMP de Saint-Gratien, Jacqueline Eustache-Brinio.
Le Parisien