Nathalie devait fêter ses 27 ans, ce 16 janvier. « L’alcool l’a tuée », pleurent ses parents. Ils viennent de porter plainte pour homicide involontaire contre X auprès du procureur de la République de Caen (Calvados). Ils accusent un bar de la ville de lui avoir vendu de l’alcool alors qu’elle « présentait un état d’ivresse manifeste ».
« Et ce, au mépris des dispositions du Code de la santé publique », rappelle leur avocate.
Le 30 octobre dernier, Nathalie « est morte, après plusieurs jours de coma », raconte son père, médecin. A la suite d’une soirée arrosée, elle avait été admise au service de réanimation du CHU, avec un taux de 3,8 g d’alcool dans le sang. Nathalie, 26 ans, bac + 5, venait d’obtenir son diplôme de psychologue. « Nous devions partir le lendemain en voyage, pour fêter ce succès », indique sa mère, en larmes.
Les happy hours mis en cause
Le 26 octobre, son frère l’a déposée devant un bar de Caen, vers 19 heures. Des témoins affirment qu’elle avait déjà consommé de l’alcool, avant d’entrer dans l’établissement. Mais, ce soir-là, dans ce bar de nuit, elle aurait bu de « l’embuscade », un mélange de bière, calvados, vin blanc et grenadine. Voyant Nathalie ivre au cours de la soirée, ses amis auraient appelé son frère pour qu’il vienne la rechercher, vers 22 h 30. Il l’aurait ramenée immédiatement au domicile familial. Là, son père a constaté que Nathalie présentait « un état d’ébriété, mais sans symptôme alarmant ». Et Nathalie se serait couchée. Une heure plus tard, son père est venu la voir dans son lit. Elle était « en arrêt cardiorespiratoire avec des vomissements importants ». Il a immédiatement alerté le Samu, en tentant dans l’intervalle de la réanimer. Après plusieurs jours dans le coma, il a été décidé un arrêt des soins. Le décès de Nathalie a été enregistré à 20 h 8, le 30 octobre. Une mort « des suites d’un arrêt cardiorespiratoire, dans un contexte d’intoxication éthylique », ont noté les médecins.
La famille de Nathalie met aujourd’hui en cause la pratique du happy hour, une boisson offerte pour une boisson achetée entre 17 heures et 19 heures, « une opération qui incite les jeunes à boire ». Et souhaite « une prise de conscience ». Ils ont adressé une lettre à Nicolas Sarkozy, pour qu’il réfléchisse à « ce fléau ». Sur le plan judiciaire, une expertise du dossier médical de Nathalie devrait être ordonnée. Mais, selon une source judiciaire, il semble « difficile » d’établir, deux mois après le décès de cette jeune femme, « si un lien réel existe entre sa consommation d’alcool dans ce bar et son décès ».
Le Parisien
« Et ce, au mépris des dispositions du Code de la santé publique », rappelle leur avocate.
Le 30 octobre dernier, Nathalie « est morte, après plusieurs jours de coma », raconte son père, médecin. A la suite d’une soirée arrosée, elle avait été admise au service de réanimation du CHU, avec un taux de 3,8 g d’alcool dans le sang. Nathalie, 26 ans, bac + 5, venait d’obtenir son diplôme de psychologue. « Nous devions partir le lendemain en voyage, pour fêter ce succès », indique sa mère, en larmes.
Les happy hours mis en cause
Le 26 octobre, son frère l’a déposée devant un bar de Caen, vers 19 heures. Des témoins affirment qu’elle avait déjà consommé de l’alcool, avant d’entrer dans l’établissement. Mais, ce soir-là, dans ce bar de nuit, elle aurait bu de « l’embuscade », un mélange de bière, calvados, vin blanc et grenadine. Voyant Nathalie ivre au cours de la soirée, ses amis auraient appelé son frère pour qu’il vienne la rechercher, vers 22 h 30. Il l’aurait ramenée immédiatement au domicile familial. Là, son père a constaté que Nathalie présentait « un état d’ébriété, mais sans symptôme alarmant ». Et Nathalie se serait couchée. Une heure plus tard, son père est venu la voir dans son lit. Elle était « en arrêt cardiorespiratoire avec des vomissements importants ». Il a immédiatement alerté le Samu, en tentant dans l’intervalle de la réanimer. Après plusieurs jours dans le coma, il a été décidé un arrêt des soins. Le décès de Nathalie a été enregistré à 20 h 8, le 30 octobre. Une mort « des suites d’un arrêt cardiorespiratoire, dans un contexte d’intoxication éthylique », ont noté les médecins.
La famille de Nathalie met aujourd’hui en cause la pratique du happy hour, une boisson offerte pour une boisson achetée entre 17 heures et 19 heures, « une opération qui incite les jeunes à boire ». Et souhaite « une prise de conscience ». Ils ont adressé une lettre à Nicolas Sarkozy, pour qu’il réfléchisse à « ce fléau ». Sur le plan judiciaire, une expertise du dossier médical de Nathalie devrait être ordonnée. Mais, selon une source judiciaire, il semble « difficile » d’établir, deux mois après le décès de cette jeune femme, « si un lien réel existe entre sa consommation d’alcool dans ce bar et son décès ».
Le Parisien
Si c'est pas triste de lire cela !!!! Ces jeunes qui s'autodetruisent seuls entre came, alcool , mutilations diverses !!!Moche vraiment !