Les Verts, au-delà même de leurs espérances, ont réussi à faire élire les quatre candidats qu'ils présentaient au second tour des législatives.
"Tout le monde passe, 100% de nos candidats au second tour ont été élus, on est le seul parti dans cette situation", exultait dimanche soir Cécile Duflot, la secrétaire nationale.
De fait, faute d'accord national avec le PS, seuls ces quatre candidats n'avaient pas de socialiste en face d'eux: les trois députés sortants -Martine Billard et Yves Cochet à Paris, Noël Mamère en Gironde-, ainsi que François de Rugy, candidat dans la 1ère circonscription de Loire-Atlantique, qui avait bénéficié d'un accord local.
"Ce succès est une très bonne chose pour l'écologie politique", a souligné Cécile Duflot. "La droite a fait semblant de s'y intéresser, on est très contents de la résistance que nos députés vont pouvoir mener".
Les quatre Verts ont été élus avec des scores plus qu'honorables, allant de 52,03% pour François de Rugy, le petit nouveau, à 62,82% pour le médiatique Noël Mamère. Martine Billard, qu'on disait en danger, a obtenu 54,3% des voix face à l'UMP Jean-François Legaret. Yves Cochet, opposé à l'ex-ministre Nicole Guedj, a obtenu plus de 57%.
Devant ce quadruple succès, le député de Gironde a fait la fine bouche, estimant que "quatre c'est mieux que rien" mais que ça ne peut tout à fait satisfaire "quand on sait le poids des idées (de l'écologie) aujourd'hui".
Les Verts défendent ardemment le scrutin à la proportionnelle.
Outre les quatre députés élus, Aurélie Filippetti, qui a quitté les Verts pour le PS il y a seulement quelques mois, a été élue en Moselle. Ce que certains Verts voulaient interpréter comme une preuve de la puissance des idées de l'écologie en France.
"Vive la rénovation de l'écologie !", s'est exclamée Marie-Hélène Aubert, députée européenne, qui organise le 30 juin avec l'eurodéputé Daniel Cohn-Bendit une réunion à Tours sur le sujet.
Ce résultat a réveillé les ardeurs des Verts, durement secoués par le score désastreux de leur candidate à la présidentielle, Dominique Voynet, qui n'avait fait que 1,57%, laminée notamment par le vote utile.
Ils se sont dits soucieux de remettre leur parti sur les rangs, au premier chef en se donnant les moyens de se faire entendre à l'Assemblée. Cécile Duflot a indiqué que le parti devrait "essayer de faire partie d'un groupe technique", qui ne serait "pas forcément homogène".
Noël Mamère a été plus précis en se disant favorable à la constitution d'un groupe parlementaire commun avec le Parti communiste, pour avoir un groupe autonome.
Dans un mouvement similaire à celui qui agite le PS, les Verts ont manifesté aussi le souhait de refonder leur parti, notamment en modifiant des statuts extrêmement contraignants qui handicapent fortement son fonctionnement
Mon dieu qu'ils m'énerve ces braves gens.
Il se gargarisent d'un succès qui est plus du au fait qu'il n'y avait pas de socialiste devant eux et du fait de la peur de la TVA sociale pour arriver à placer 4 de leurs député.
Et encore il faut voir lesquels, Cochet, Mamert n'ont jamais convaincus les foules sur leur nom lorsqu'ils se sont présenter aux suffrage national.
Le score de Voynet aux présidentielles est assez éloquent comme ça.
Ils sont vraiment dépassé en pensant que la droite ne peut pas faire d'écologie, le super ministre de l'écologie est bien une idée de droite et de Sarkozy et les verts eux même n'en avait pas parler lors de leur campagne.
Le jour ou ils s'apercevront que l'écologie est un état d'esprit plutôt qu'une idéologie politique, ils auront compris pas mal de chose.
Ce qui est sur c'est que je me considère comme écolo mais que je ne voterais jamais pour ce parti.