Mathieu Bock-Côté vient de publier un essai important : Le totalitarisme sans le goulag (Presses de la Cité). Il y montre l’ensemble des moyens de coercition utilisés par le « régime diversitaire », le régime qui veut imposer la dictature des minorités, en Occident. Les esprits modérés – ou conformistes – se rassureront : on ne peut pas parler de dictature, en France, puisqu’on bénéficie de la liberté d’expression et que les opposants ne vont pas en prison. Voire ! La kyrielle d’interdictions du ministre de l’Intérieur Darmanin, le pire ministre de l’Intérieur depuis soixante ans au regard de l’explosion de la délinquance comme du respect des libertés, conduit à émettre des doutes : d’ailleurs, dans les classements internationaux sur les libertés, la France plonge 42e à l’indice des libertés humaines du think tank américain Cato Institute - ce qui la place dernier pays d’Europe de l’Ouest.
Prisonniers politiques
Mais depuis le 27 novembre, le régime a changé de nature en embastillant six jeunes qui avaient participé - ou tenté de participer - à une manifestation dans le quartier de la Monnaie de Romans-sur-Isère d’où sont partis la plupart des meurtriers présumés de Thomas. On peut approuver ou non leurs idées, condamner ou non leur démarche, il n’en reste pas moins vrai que ce sont des prisonniers politiques.
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En effet, la France, via le gouvernement de Macron et de son ministre de l'Intérieur vient de passer dans le camp des pays qui mettaient en prison les gens pour leurs idées politiques.
Les 6 jeunes gens très lourdement condamnés ne méritaient certainement pas d'aller en prison directement pour avoir protesté contre les racailles des banlieues, la France n'est plus le pays des droits de l'homme si elle commence à mettre en prison des gens pour leurs opinions.
Les juges et le gouvernement chercheraient à radicaliser encore plus les gens et à provoquer une révolution qu'il ne s'y prendraient pas autrement.