par Loupolo Ven 26 Avr - 19:04
Le mariage de Mahomet avec Aïcha
Après la mort de Khadidja, la première femme de Mahomet et sa protectrice, il s’était remarié avec Sawada Bint Zamâ, une femme âgée d’une trentaine d’années pour s’occuper de ses filles, selon la tradition islamique.
Après son remariage, Mahomet s’est fiancée avec Aïcha qui était âgée de six ans. Et la majorité des musulmans ignorent que leur prophète avait consommé ce mariage lorsque Aïcha, la petite rousse (El-houmaayra) avait atteint l’âge de neuf ans. Quant à lui, il avait déjà cinquante-quatre ans.
Cette vérité islamique choque la plupart des musulmans, et beaucoup d’entre eux ne croient pas à l’histoire de ce mariage qu’ils considèrent comme un mensonge fabriqué de toutes pièces par ceux qui sont les ennemis de l’islam, surtout les juifs et les chrétiens. D’autres essayent de dribbler en mentant sur l’âge d’Aïcha. Ils avancent des inepties qui les mettent en contradiction avec la sunna et de ce fait, ils s’excluent automatiquement de la oumma. Ils deviennent de facto des renégats.
Alors voyons ce que dit la principale intéressée, Aïcha l’épouse favorite du ‘beau modèle de l’humanité’.
« Le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) m’a épousée quand j’avais six ans. Quand nous arrivâmes à Médine et nous nous installâmes chez les Bani al-Harith ibn Khazradj, j’avais eu de la fièvre suivie de la chute de mes cheveux. Une fois la fièvre passée, ma mère, Oum Rouman vint me chercher alors que j’étais sur une balançoire en compagnie de mes copines. Elle cria fortement pour m’inviter à la suivre. Je ne savais pas ce qu’elle voulait faire de moi. Elle me saisit de la main et me conduisit jusque près de la porte de la maison. À ce moment, j’étais essoufflée et attendais de retrouver mon souffle normal. Ma mère puisa de l’eau du puits pour me nettoyer le visage et la tête avant de m’introduire dans la maison. À ma grande surprise, j’y trouvai des femmes Ansari. Elles me dirent que j’étais chanceuse et bénie par Allah ! Ma mère me livra à elles qui prirent soin de moi. Je fus surprise de voir le Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) arriver en milieu de la matinée. Ma mère me livra à lui alors que j’étais âgée de neuf ans.» (Rapporté par al-Bokhari N° 3894 et par Mouslim N°1422).
Il y a vingt-et-un hadiths qui relatent ce mariage, en plus du verset 4 de la sourate 65 (le divorce) qui consolide le mariage pré-pubère de Mahomet avec la gamine Aïcha.
Allah a dit dans le livre saint de l’islam ( le coran) : « Si vous avez des doutes à propos (de la période d’attente) de vos femmes qui n’espèrent plus avoir de règles, leur délai est de trois mois. De même pour celles qui n’ont pas encore de règles. Et quant à celles qui sont enceintes, leur période d’attente se terminera à leur accouchement. Quiconque craint Allah cependant, Il lui facilite les choses. » (sourate 65, verset 4), confirmant ainsi la légalité chariatique du mariage de Mahomet avec Aïcha.
D’après le tafsir (explication) de ce verset par les exégètes islamiques, le mariage pré-pubère est autorisé en islam dès l’âge de neuf ans.
Ce mariage est rapporté dans les livres les plus authentiques après le coran, à savoir les Sahih Boukhari et Mouslim dont la majorité des sunnites s’inspirent et qui représentent plus de quatre-vingt-cinq pour cent (85 %) des musulmans sur terre.
Il faut savoir que l’islam sunnite s’appuie sur quatre critères pour expliquer la charia :
Le coran, la sunna (paroles, faits et gestes du prophète), le consensus des oulémas(ijmaa) et le kiyas (l’analogie).
Mais l’âge du mariage d’Aïcha est réfuté aussi par les coranistes qui sont minoritaires dans l’islam, rejettent la sunna (les hadiths) pour prouver que Mahomet n’est pas un pédophile. Mais leur explication ne tient pas la route, car ils sont considérés comme des hérétiques par les sunnites.
Le récit du mariage du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) avec la gamine Aïcha la rouquine (houmayra) fut rapportée par d’autres oulémas qui étaient formés à la sunna, notamment l’imam Ahmad qui a écrit dans son Mousnad (6/211) :
« Suite au décès de Khadidja, Khawla fille de Hakim, la femme d’Outhmane ibn Madzoun avait fait un rêve et était allée le rapporter au prophète :
«- Ô Messager d’Allah, pourquoi ne te remaries-tu pas ?
-Avec qui ?
-Tu peux épouser soit une vierge, soit une femme mûre.
– De quelle vierge s’agirait-il ?
– La fille de la créature d’Allah le Puissant et Majestueux que tu aimes le plus. Je veux parler d’Aïcha, la fille d’Abu Baker… »
L’imam Ahmad Ibn Hanbal qui était le fondateur de l’une des quatre écoles du sunnisme (la plus rigoriste et intégriste), avait insisté en racontant à plusieurs reprises qu’Aicha avait six ans au moment de la conclusion du mariage et qu’elle avait neuf ans lors de la perte de sa virginité.
Il faut savoir que le père d’Aïcha, Abu Bakr, le premier calife ‘bien guidé’ avait déjà promis sa fille à un mecquois du nom Joubeir Ibn Al-Moutaem Ibn Ouday.
D’après la tradition islamique, Abu Bakr avait décidé d’annuler les fiançailles de sa fille avec son prétendant parce que ce dernier était un idolâtre. En vérité, la rupture de ces fiançailles était un stratagème imaginé par Abu Bakr afin de ne pas décevoir son ami le prophète qui lui avait demandé la main de la petite Aïcha.
Abu Bakr fut le premier compagnon de Mahomet et le premier converti à l’islam naissant selon la tradition de l’islam.
En épousant la gamine Aïcha, Mahomet ne s’est-il pas laissé entraîner par ses penchants pédophiles ?
L’écrivain Maxime Rodinson, l’a suggéré dans son livre ‘Mahomet’.
Les musulmans, qui refusent de croire au mariage pré-pubère d’Aïcha avec Mahomet rapporté par la sunna, ne savent-ils pas qu’ils risquent d’être considérés comme des apostats ?
En effet, leur prophète a dit « celui qui quitte l’islam, tuez-le », par conséquent ceux qui doutent de la véracité de son mariage avec Aïcha deviennent automatiquement des renégats.
Ne savent-ils pas que sans le sahih de l’imam Boukhari, il n’y a pas de charia ?
L’imam Boukhari est un des six grands collecteurs des hadits. Sahih Boukhari est considéré par les sunnites comme le livre le plus fiable après le coran et l’une des sources les plus authentiques des hadiths. L’imam Boukhari reste la référence de l’eschatologie et de la jurisprudence islamique.
En conclusion, on peut dire que sans Sahih Boukhari, il n’y a pas d’islam. À vrai dire, il est le vrai prophète de l’islam.
Les six grands collecteurs des hadiths sont l’imam Boukhari (810-870), l’imam Muslim (815-875), l’imam Abou Daoud (817-888), l’imam Al-Tirmidhi (824-892), l’imam Al-Nassâï (829-915) et l’imam Ibn Mâdjah ( 824-887).
Tous ces imams sont originaires du Khorasan près des rivages de la mer Caspienne, à près de trois mille kilomètres au nord-est de la Mecque et il ne faut pas perdre de vue qu’aucun d’eux n’est d’origine arabe. Et en plus, ils ont compilés les hadiths deux siècles et demi après la mort de Mahomet.
Ces hadiths ont été recueillis de bouche à oreille, alors, sont-ils fiables ?
L’islam, n’est-il pas une idéologie inventée par les Abbassides à compter du VIIIe siècle pour gouverner ?
Le temps n’est-il pas venu pour que les musulmans se remettent en cause et sortir ainsi du mensonge dans lequel ils baignent depuis près de quatorze siècles ?
Hamdane Ammar
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